![Vents violents cette semaine : les départements concernés](/files/styles/pano_m/public/images/diaporama/3/0/8/2976803/vignette-focus.jpg?itok=5Kk6q0iU)
A partir de mercredi, une météo défavorable va s’installer en France. Découvrez les départements concernés ce mercredi 22 et ce vendredi 24 janvier.
Manque de disponibilité des centrales nucléaires, faible capacité des barrages hydroélectriques à cause de la sécheresse... Cet hiver, nombreux sont les éléments laissant présager des tensions sur le réseau électrique français.
D'après les dernières prévisions du gestionnaire, RTE, le risque serait "élevé" pour le mois de janvier 2023. En cause ? Le redémarrage lent des réacteurs nucléaires EDF à l'arrêt et, éventuellement, une météo froide propice à une hausse de la consommation énergétique
Pour éviter la panne générale et incontrôlée, le gouvernement ainsi que les différents acteurs concernés multiplient les scénarios. Un plan de sobriété énergétique, dévoilé en octobre dernier, invite entreprises et particuliers à faire des efforts pour diminuer la consommation électrique cet hiver. En voici les 15 mesures phares :
Cette dernière mesure, qui concerne donc la plateforme EcoWatt, a également pour objectif de prévenir les citoyens des éventuels délestages programmés cet hiver. Ces coupures d'électricité, localisées et d'une durée de deux heures maximum, surviendront en cas de tensions trop importantes sur le réseau électrique. Si, et seulement si, la situation énergétique l'exige.
Des délestages qui laissent bien des questions en suspens : comment contacter les urgences en cas de coupure du réseau ? Comment adapter sa conduite sans feux de signalisation ? Qui est prioritaire, et qui ne l'est pas ?
Dans la sphère politique, l'opposition dénonce une communication chaotique de la part de l'exécutif, rapportent nos confrères du Parisien. C'est notamment le cas de Sébastien Jumel, député communiste, qui déplore une information "infantilisante" et "culpabilisante". Selon l'homme politique, le gouvernement est le "seul responsable de la situation énergétique" dans laquelle la France se trouve.
Même son de cloche du côté de Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée. Cette dernière dénonce "une extraordinaire régression de notre pays", notamment suite aux annonces selon lesquelles les patients sous respirateur artificiel ne seront pas prioritaires lors des éventuels délestages.
En déplacement à Tirana, en Albanie, EmmanuelMacron a de son côté pris la parole pour demander la fin des "scénarios de la peur".
"Les scénarios de la peur, c'est non", a martelé le président de la République lors de sa prise de parole depuis Tirana. "J’entends beaucoup d’inquiétude, mais il ne faut pas céder à la panique ! Le gouvernement, c’est son devoir, travaille à des scenarii pour faire face à toute situation. Mais si on fait bien, chacun à notre niveau, des efforts, que l’on tient le plan de sobriété, conjugué au travail conduit avec EDF, il n’y a pas de raison d’avoir un scénario qui va vers des jours plus sombres, assurait-il. On va tenir l’hiver", a assuré Emmanuel Macron.
Avant de poursuivre : "Et si on achète le gaz, bien groupés, en Européens, je pense que l’on pourra absorber l’inflation sur les prix du gaz au premier semestre 2023. Mais cela n’empêchera pas plusieurs économies européennes d’entrer en récession en 2023".
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