Après Shein, ces autres plateformes épinglées pour la vente d’objets prohibés

Publié par Suruthi Srikumar
le 17/11/2025
Après Shein, d’autres plateformes épinglées pour la vente d’objets prohibés
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La Répression des fraudes a révélé que certaines plateformes en ligne commercialisent, tout comme Shein, des produits non conformes ou illégaux.

Le scandale qui a éclaté autour de Shein n’en finit pas de faire des vagues. La répression des fraudes (DGCCRF) a révélé que la plateforme proposait des “poupées sexuelles d’apparence enfantine”, ce qui a immédiatement déclenché l’ouverture d’une enquête judiciaire. Selon un communiqué, “leur description et leur catégorisation sur le site permettent difficilement de douter du caractère pédopornographique des contenus”.

Les dirigeants de Shein refusent de se présenter à l'audition

Le ministre du Commerce, Serge Papin, a annoncé avoir signalé les faits au parquet de Paris, rapporte Le Parisien. Par ailleurs, la suspension de la marketplace Shein en France a été engagée “le temps que la plateforme démontre aux pouvoirs publics que l’ensemble de ses contenus soit enfin en conformité avec nos lois et règlements”, selon Matignon. 

L’affaire s’est aussi invitée dans le débat public : les dirigeants de Shein devaient être auditionnés à l’Assemblée nationale, mais refusent de s’y présenter. “L’entreprise étant impliquée dans plusieurs procédures en cours, notamment judiciaires, il ne serait pas approprié de participer aux auditions de la mission parlementaire pour le moment”, a affirmé la direction, rapporte Le Parisien. Le 26 novembre, une nouvelle convocation publique devrait être envoyée, souligne le député Antoine Vermorel-Marques. 

Cinq autres plateformes dans le viseur

Mais Shein n’est plus seule dans le viseur. Serge Papin a annoncé que cinq autres plateformes d’e-commerce ont été signalées à la justice. Face à ces révélations, les autorités ne restent pas les bras croisés. Serge Papin prévient : “il y aura un avant et un après l’affaire Shein”, rapporte Le Parisien. Le signalement au procureur concerne non seulement Shein, mais “toutes les plateformes qui auront commercialisé des articles illicites”.  Plusieurs enquêtes ont ainsi été ouvertes par le parquet de Paris, et l’Office des mineurs (Ofmin) est saisi, selon les informations de La Dépêche. 

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Du côté de Shein, le porte-parole Quentin Ruffat indique que “les produits en question” ont été “immédiatement retirés” et qu’une “revue complète” est en cours pour éviter qu’un incident comparable ne se reproduise. 

Au sein de notre diaporama, découvrez toutes les marques épinglées

Shein

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Shein
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La répression des fraudes (DGCCRF) a révélé que Shein proposait des “poupées sexuelles d’apparence enfantine”, ce qui a immédiatement déclenché l’ouverture d’une enquête judiciaire. 

Wish

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Wish
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Plateforme signalée pour la vente d’armes de catégorie A (poings américains, machettes) et pour le défaut de filtrage des contenus à caractère pornographique pour les mineurs.
 

Temu

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Temu
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Marketplace mise en cause pour la commercialisation d’armes prohibées ainsi que pour le non-respect des obligations de protection des mineurs face aux contenus adultes.

AliExpress

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AliExpress
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Site pointé pour avoir vendu des poupées pédopornographiques, selon la DGCCRF.
 

eBay

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eBay
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Plateforme identifiée comme proposant des armes de catégorie A sans autorisation.
 

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Joom

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Joom
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Signalée pour la commercialisation de poupées sexuelles à apparence enfantine.
 

Amazon

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Amazon
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Amazon est critiquée pour ne pas avoir suffisamment protégé les mineurs des contenus pornographiques.

 

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