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À l’heure où la contestation sociale grandit depuis les annonces d’Elisabeth Borne, les Français demeurent majoritairement opposés à la réforme des retraites. Avec un recul de l’âge légal de départ, ainsi qu’une hausse de la durée de cotisation, ce sont des problématiques inquiétantes qui hantent l’esprit des actifs. Avant plusieurs importantes journées de mobilisation, découvrez, dans notre diaporama, quelles sont les autres pistes de réformes possibles à ce jour.
Reculée en raison de la crise du Covid-19, la réforme des retraites a finalement été présentée le 10 janvier dernier et les réactions ne se sont pas faites attendre du côté des Français. Alors que les syndicats ont lancé un appel massif à la grève générale le 19 janvier, les actifs rejettent en force une réforme qualifiée d’injuste, tout en étant incapable de tenir compte des cas particuliers propres à chaque salarié.
Avec, selon une étude de l'Institut Montaigne rapportée par Le Parisien, seulement "7% des actifs favorables à une augmentation de l’âge légal de départ", l’exécutif va devoir faire face à une forte mobilisation dans la rue. Si ce sondage touche l’ensemble de la population, sans distinction socioprofessionnelle, il témoigne d’une hostilité importante de la part des plus jeunes, qui redoutent de nouveaux aménagements d’ici leur propre retraite.
Pour l’exécutif, la réforme des retraites représente un véritable défi, qui risque fort d’être difficile à relever. Dans l’opposition de gauche, mais aussi chez les syndicats, le texte suscite la même colère que chez les Français, tandis que d’autres propositions de réformes commencent à émerger. Afin de combler le déficit de 13,5 milliards d’euros, ce sont plusieurs pistes qui sont soulevées avec, notamment, la perspective d’un retour de l’âge légal à 60 ans. À gauche, la hausse des cotisations patronales est également à l’ordre du jour pour mettre à contribution les entreprises.
Si l’exécutif s’est engagé à ne pas toucher aux montant des pensions de retraite, ni à celui des cotisations sur les salaires, il est également proposé par l’opposition de réfléchir à une hausse des cotisations salariales. Une taxe sur le capital a parallèlement été envisagée avec, d’après Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, “une taxe de 2% sur la fortune des milliardaires français, soit 42 personnes, (...) qui suffirait à financer les 12 milliards d’euros annuels.” Reste à savoir si l’exécutif voudra entendre ces propositions ou restera fermé face à ces perspectives.
La Nupes propose un retour de l’âge légal à 60 ans, ce qui ne parvient pas à réunir, pour le moment, l’ensemble de la gauche.
La gauche, mais aussi la majorité présidentielle, ainsi que François Bayrou, leader du Modem, ont évoqué la perspective d’augmenter les cotisations patronales afin de mettre à contribution les entreprises.
Une baisse de salaire net a été envisagée par Monique Lubin, sénatrice socialiste, avec, notamment, une proposition de cotiser 4 euros de plus par mois pour chaque salarié ou employeur.
Toujours à gauche, la possibilité de faire contribuer les entreprises fait son chemin avec la proposition de mettre fin aux exonérations de cotisations comprises entre 1,6 et 3,5 Smic.
C’est le président du groupe écologiste du Sénat, Guillaume Gontard, qui a lancé l’idée de regarder de plus près la question du capital, ainsi que des dividendes.
Dans la liste des propositions plus controversées, la possibilité de faire contribuer les retraités ne met pas tout le monde d’accord. Il est notamment question de la désindexation des retraites.
Le gouvernement propose, pour sa part, le renforcement de l’emploi des seniors et un objectif fixé à 10 points de plus pour rejoindre la moyenne européenne.
Les syndicats, quant à eux, parlent d’une source différente de financement par l’intermédiaire de l’égalité salariale entre hommes et femmes. Elle rapporterait 5 milliards d’euros par an pour la Sécurité sociale.