Retraite : toutes les astuces pour "gagner" des trimestres
L'obtention de trimestres de retraite est indispensable pour pouvoir ensuite prétendre au taux plein. Mais comment en acquérir de nouveaux ?

Avez-vous assez pour pouvoir prétendre au taux plein ? La question se pose pour l’ensemble des Françaises et des Français qui préparent aujourd’hui leur cessation d’activité. Si ces derniers n’entendent pas souffrir d’une (potentiellement importante) décote sur le montant de leur pension, ils doivent en effet s’assurer d’avoir cotisé assez. D’autant plus que la minoration de leurs revenus futurs sera définitive ; ainsi qu’a déjà pu l’expliquer Planet. Autre détail à ne pas perdre de vue : le nombre de trimestres exigé varie parfois considérablement d’une génération à l’autre. Pour être sûr de ne pas être pris au dépourvu, il faut donc aussi garder ces sommes en tête.

“Le nombre de trimestres requis varie selon votre année de naissance et si vous êtes fonctionnaire, selon que vous êtes de catégorie sédentaire ou active”, rappelle en effet le site du service public.

Départ à la retraite à taux plein : combien faut-il avoir cotisé ?

En 2022, les travailleuses et les travailleurs qui entendent partir à la retraite sont - pour l’essentiel - nés en 1960. S’ils comptent liquider leurs droits et bénéficier d’une pension pleine, il leur font donc justifier de 167 trimestres cotisés ; ce qui représente 41 ans et 9 mois de travail au total. S’ils attendent jusqu’à leurs 67 ans avant de partir, ils bénéficieront cependant du taux plein automatiqueLequel ne rime pas nécessairement avec retraite pleine.

Et pour cause ! Le taux plein automatique garantit 50% du salaire moyen perçu au cours des 25 meilleures années de travail. Ce n’est pas encore une pension optimale, puisqu’elle est mécaniquement plafonnée. Si toutefois vous souhaitez quelques astuces pour récupérer les trimestres manquants, consultez notre diaporama en conclusion de cet article.

Vidéo du jour

1 - Faites attention aux erreurs

1/7
1 - Faites attention aux erreurs

Malheureusement, les erreurs sont légions en matière de retraite. C’est vrai aussi dans le cadre du décompte des trimestres de cotisation, particulièrement pour les Françaises et les Français dont le parcours professionnel n’a pas été linéaire. Pensez donc à consulter avec attention votre RIS et réaliser des check-up réguliers dès vos 55 ans, recommande L’Express.

2 - Jouez avec le calendrier

2/7
2 - Jouez avec le calendrier

Parfois, il suffit de jouer un peu avec le calendrier - sans nécessairement travailler plus longuement - pour bénéficier de quelques trimestres de plus. "La règle est la suivante : on valide un trimestre tous les 150 Smic horaires brut. En 2021, le Smic horaire brut est fixé à 10,25 euros brut. Il convient donc de gagner 150 fois 10,25 euros, soit 1 537,50 euros brut soumis à cotisations sociales, pour valider un trimestre. Ainsi, pour valider 4 trimestres cette année, votre rémunération brute doit être égale à 600 fois le Smic horaire (150 x4), soit 6 150 euros brut. Si vous gagnez au moins 3150 euros par mois, vous aurez alors acquis vos 4 trimestres dès la fin février", expliquait récemment Dominique Prévert, d’OptimaRetraite, dans nos colonnes.

3 - Il va peut-être falloir cotiser davantage…

3/7
3 - Il va peut-être falloir cotiser davantage…

Dans certains cas de figure, pas le choix : il faut travailler davantage. C’est l’assurance d’un gain de trimestres, dès lors que les rémunérations précédemment évoquées sont effectivement atteintes, mais c’est aussi l’occasion de gonfler ses points dans le régime complémentaire. D’autant plus qu’il ne manque parfois que quelques heures pour prétendre à un trimestre de cotisation…

4 - N’oubliez pas les trimestres assimilés et attribués !

4/7
4 - N’oubliez pas les trimestres assimilés et attribués !

Certains trimestres sont acquis “gratuitement”, sans avoir à travailler ; voire sans cotiser à proprement parler. On parle alors de trimestres assimilés ou attribués, dépendamment de la situation. Ils diffèrent des trimestres classiques, dans la mesure où ils ne permettent pas de prétendre à une majoration du niveau de sa pension (si le taux plein est déjà atteint), mais rendent possible l’accès au taux plein. 

Ils couvrent différentes périodes, telles que la grossesse, le service militaire, les arrêts maladies… 

5 - L'éducation de vos enfants

5/7
5 - L'éducation de vos enfants

Outre les trimestres assimilés précédemment évoqués, il est aussi possible d'acquérir de nouveaux droits du fait de la naissance (ou de l'adoption) d'un enfants... mais surtout en raison de l'éducation qui lui a ensuite été accordée. En tout et pour tout, c'est-à-dire en cumulant ces deux volets (dont le premier était déjà évoqué plus haut), il est possible de gagner jusqu'à 8 trimestres supplémentaires part enfant. Attention, toutefois : ces trimestres permettent seulement d'atteindre le taux plein, pas de gonfler le montant final de la pension.

6 - Aider un proche vulnérable

6/7
6 - Aider un proche vulnérable

Venir en aide à un proche handicapté, en tant qu'aidant, permet sous certaines conditions de valider 1 trimestre de cotisation. 30 mois civils de prise en charge sont requis, rappelle Notre-Temps. Il n'est pas possible de gagner plus de 8 trimestres au total et la personne aidée doit avoir au moins 20 ans. Elle doit aussi pouvoir justifier d'un taux d'incapacité permanente d'au moins 80%.

7 - Pensez au rachat

7/7
7 - Pensez au rachat

Dans certains cas, il peut s’avérer pertinent d’opter pour un rachat de trimestre(s). L’opération peut s’avérer (très) onéreuse, comme l’a déjà expliqué Planet, mais bien pensée, elle peut s’avérer indispensable pour atteindre le taux plein ou gonfler le montant de sa pension.

"Nouvelle" réforme des retraites : à quel âge pouvez-vous partir actuellement ?

Voir un autre diaporama