Retraite : toutes les questions que vous vous posez sur la surcote
Les Françaises et les Français qui travaillent assez peuvent prétendre à une majoration de leur pension de retraite appelée surcote. Mais comment fonctionne-t-elle ?

Pour de nombreux retraités, c’est le Saint-Graal. La majoration de pension permet en effet de gonfler ses revenus une fois passée la cessation d’activité… ce qui s’avère bien souvent nécessaire quand l’on sait combien il est possible de perdre entre la dernière année - à supposer que celle-ci soit la meilleure ! - de travail et la première année de retraite. Le manque à gagner en question, que l’on appelle d’ailleurs "taux de remplacement", est d’autant plus élevé quand l’on percevait beaucoup avant de liquider ses droits.

Ceci étant, et il importe de le rappeler, les retraités font généralement face à moins de charges que les actifs. La perte de revenus est donc théoriquement absorbée par de moins grandes dépenses, particulièrement pour celles et ceux qui sont d’ores et déjà propriétaires de leur logement et qui ont pu rembourser l’intégralité de leur éventuel emprunt. Ceci étant, cela ne signifie pas que nos anciens ne rencontrent aucune difficulté une fois la retraite prise… Au contraire ! En témoignent en effet les aides dont un certain nombre d’entre eux peuvent bénéficier.

Que faut-il faire pour bénéficier d’une surcote à la retraite ?

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Plusieurs situations ouvrent droit à une majoration du niveau de la pension. C’est le cas, par exemple, pour les familles ayant élevé trois enfants ou plus. Ceci étant, la surcote diffère en cela qu’elle ne s’acquiert que par le travail. Pour en profiter, il faut repousser son âge de départ à la retraite. Mais jusqu’où faut-il aller ? Combien peut-on espérer gagner ? Éléments de réponse dans notre diaporama récapitulant les grandes questions relatives à ce mécanisme très utile pour de nombreux assurés.

1 - Comment la surcote est-elle calculée ?

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1 - Comment la surcote est-elle calculée ?

La surcote, rappelle Notre-Temps, augmente définitivement le montant de la pension de retraite. En pratique, chaque trimestre civil cotisé après l’âge légal de cessation d’activité vient gonfler le montant de base de 1,25%. Toutefois, cela ne fonctionne que si l’assuré est en mesure de prétendre au taux plein (ce qui signifie pouvoir justifier du nombre de trimestres demandé en fonction de son année de naissance et de l’âge à partir duquel on a commencé à travailler).

Soyez vigilants : certains trimestres - ceux dits "assimilés", qui comprennent les périodes d’arrêt de travail pour maladie, par exemple - n’ouvrent pas de droits à la surcote.

2 - La surcote est-elle plafonnée ?

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2 - La surcote est-elle plafonnée ?

La surcote présente de nombreux avantages, parmi lesquels celui de ne pas être plafonnés. Concrètement, cela signifie donc que tous les trimestres cotisés en plus ouvrent droit à une amélioration de la majoration. Certains travaillent assez longtemps et gagnent jusqu’à 50% de majoration sur leur retraite.

3 - Sur quels revenus la surcote s’applique-t-elle ?

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3 - Sur quels revenus la surcote s’applique-t-elle ?

Attention, la surcote ne s’applique pas sur l’ensemble des revenus perçus par l’assuré. En pratique, elle ne concerne que la pension de base, ce qui exclut de facto les régimes complémentaires comme celui de l’Agirc-Arrco. La plupart du temps, ces  derniers mettent en place leur propre dispositif, rappelle La Retraite en Clair.

4 - Quel est le mode de versement de la surcote ?

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4 - Quel est le mode de versement de la surcote ?

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