![Un ministre visé par une enquête pour détournement de fonds publics](/files/styles/pano_m/public/images/article/0/2/5/2976520/vignette-focus.jpg?itok=JCbNCJbj)
Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, est visé par une enquête pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt par le Parquet national financier. Cette enquête fait suite à un...
Le départ à la retraite est un moment important — crucial, même. Il constitue souvent – sinon systématiquement – la conclusion d’une vie passée à s’échiner au travail. C’est la fin d’un parcours professionnel et le début d’une nouvelle vie… laquelle peut parfois mener à la reprise d’un nouvel emploi. Si d'aucuns envisagent le cumul parce qu’ils éprouvent le besoin de se sentir utiles, un nombre conséquent des retraités qui retrouvent le chemin de l’usine le font parce qu’ils ont besoin d’argent. C’est une situation d’autant plus effrayante qu’elle est parfois due à des erreurs évitables. En 2020, rappelle le magazine Dossier Familial, une pension sur les six liquidées dans l’année comptait une erreur financière en moyenne. Rarement à l’avantage de l’assuré.
Fort heureusement, il est possible de corriger de telles anomalies. Mais encore faut-il savoir quand le faire et comment s’y prendre ! Le sujet peut sembler complexe, et pour cause : entre le régime général et le régime complémentaire, les règles changent beaucoup. Récapitulatif des éléments à ne pas perdre de vue.
En théorie, tout salarié est en droit de consulter son relevé de carrière. Il a d’ailleurs intérêt à le faire : c’est ce document qui permet d’identifier les éventuelles erreurs relatives à son dossier futur. Seulement, voilà : dans le régime général, il n’est pas possible de les corriger avant d’avoir 55 ans. C’est parfois problématique car il est difficile de rassembler l’ensemble des documents.
La limite d’âge n’est pas la même dans le régime complémentaire.
En pratique, l’Agirc-Arrco n’impose pas les mêmes conditions que le régime général ; en matière de correction des anomalies sur son relevé de carrière.
Toute travailleuse ou tout travailleur est en mesure d’accéder à ce document indépendamment de son âge, à condition de s’inscrire sur le site Info-Retraite. Dès lors, il vous sera possible d’écrire à la caisse de retraite complémentaire dont vous dépendez et de fournir les preuves de la pertinence de la réclamation que vous lui adressez. Pensez aussi à les relancer : l’opération est souvent longue, informe Capital.
Dans le cadre du régime complémentaire, il n’y a pas d’âge pour faire part de ses corrections. Ceci étant, il est toujours plus pertinent de le faire tôt : une fois la cessation d'activité actée, les corrections sont plus complexes à faire prendre en compte et les documents sont plus simples à rassembler avant coup. N’attendez donc pas vos 55 ans.
La demande de correction adressée à la caisse de retraite ne sera pas toujours reçue favorablement. Cependant, informe le site spécialisé Retraite.com, il existe un certain nombre d’alternatives auxquelles vous pourriez faire appel. En voici la liste :
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