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Retraite : 10 autres astuces pour diminuer son l'impôt
L’impôt peut coûter très cher en France, et les retraités ne sont pas particulièrement épargnés. Heureusement, il existe quelques astuces pour les aider à payer moins. La liste.

La retraite n’étant pas considérée comme un revenu d’activité, elle fait l’objet d’une fiscalité particulière. En effet, rappelle le site spécialisé La Retraite en Clair, la rémunération brute des retraités - laquelle est généralement constituée de la pension, pour l’essentiel - est globalement moins taxée que ne peuvent l'être les salaires. Bien sûr, poursuivent nos confrères, les premiers et les seconds paient globalement le même impôt sur le revenu. Mais l’imposition des actifs comme celle des retraités ne s’arrête pas à ce seul mécanisme…

Il faut aussi payer la Contribution sociale généralisée (CSG), qu’Emmanuel Macron avait tenté d’alourdir pour les retraités. Ceci étant, comme a d’ores et déjà pu l’expliquer Planet, ce sont encore les travailleuses et les travailleurs qui la supportent le plus. Il y a aussi les charges sociales, dont les retraités s’acquittent globalement moins que les autres. Mais tout cela est-il véritablement étonnant, quand on sait que le revenu à la retraite est mécaniquement moins important que ce que l’on touchait à l’époque de la vie active ?

Les retraités ont-ils droit à des réductions d’impôts ?

Taux de remplacement oblige, personne ne peut prétendre à des revenus comparables à ceux perçus pendant la vie active, une fois passée la cessation d’activité. Et si, statistiquement parlant, les retraités apparaissent moins précaires que ne peuvent l’être le reste des actifs, cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas de mal à joindre les deux bouts. Certains peinent par exemple à régler leurs impôts. D’autres, en revanche, peuvent chercher à optimiser le poids de leur fiscalité.

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Dans un cas comme dans l’autre, il existe des méthodes pour limiter l’impôt à payer une fois à la retraite. Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama en conclusion de cet article.

Au moment du départ à la retraite

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Au moment du départ à la retraite

Pour limiter la casse côté fiscal, il faudra évidemment préparer son départ à la retraite. Celui-ci s’accompagne en effet de certains avantages, parmi lesquels la perception d’une indemnité de départ qui peut vraiment peser sur son imposition. Fort heureusement, souligne Capital, les futurs assurés ne sont pas tout à fait désarmés face à cet état de fait… A condition de savoir comment s’y prendre !

1 - Bien choisir sa date de départ

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1 - Bien choisir sa date de départ

Première étape importante : si vous partez à la retraite et espérez limiter la casse, il va falloir choisir une date survenant aussi tôt que faire se peut dans l’année civile. Cela résulte de la méthode de calcul de l’imposition, qui se base sur  une année pleine. En additionnant votre prime à des revenus du travail plutôt qu’à ceux - mécaniquement minorés - de la pension, vous vous exposez donc à un impôt plus fort.

2 - Opter pour la méthode du quotient

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2 - Opter pour la méthode du quotient

Pour continuer à diminuer son imposition sur la prime de départ, il est recommandé de faire appel au système du quotient, poursuit Capital. Ce dernier permet de calculer le supplément d'impôt induit par un revenu exceptionnel… sur la base du quart de la somme en question seulement. Il est ensuite multiplié par 4 et additionné à l’impôt. L’opération peut sembler un peu rustre, mais c’est l’assurance d’atténuer la progressivité de l’impôt et donc d’en lisser les impacts.

Assurez-vous donc de déclarer le montant de l’indemnité en case 0xx du formulaire de déclaration annexe 2042C et soustrayez ensuite la somme renseignée aux revenus préremplis (cases 1AJ et 1BJ du formulaire Cerfa n° 2042).

3 - Ne pas oublier l’épargne retraite

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3 - Ne pas oublier l’épargne retraite

Indispensable pour bien préparer sa cessation d’activité, l’épargne retraite est aussi un outil puissant… pour les retraités ! Cumulée avec la méthode du quotient précédemment évoquée, elle permet de réduire considérablement son revenu imposable. Un Plan d’épargne retraite populaire (Perp) ou un PER offre en effet la possibilité de déduire jusqu’à 10% de ses revenus professionnels personnels de l’année passée, s’ils sont placés sur le produit d’épargne. Une aubaine dans le cas de l’indemnité de départ.

Une fois installé(e) dans la retraite

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Une fois installé(e) dans la retraite

Naturellement, il est aussi possible de réduire son impôt une fois à la retraite. Plusieurs mécanismes automatiques existent d’ailleurs à cet effet et visent à protéger les retraités contre des prélèvements potentiellement trop élevés. La liste.

4 - Un abattement réservé aux retraités

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4 - Un abattement réservé aux retraités

Les retraités sont éligibles, sur leur pension de retraite - ainsi que sur les éventuelles pensions d’invalidité et rentes viagères - sont éligibles à un abattement fiscal forfaitaire de 10%. Il est appliqué automatiquement en l’absence de démarches contraires engagées. Comme l’expliquait Planet, il est susceptible de rapporter en 394 euros et 3 858 euros à l’année environ, dépendamment des plafonds votés.

5 - Les réductions liées aux revenus

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5 - Les réductions liées aux revenus

Les retraités, dès lors qu’ils peuvent justifier de revenus modestes ou qu’ils perçoivent certaines allocations (allocation adulte handicapé, allocation de solidarité aux personnes âgées, allocation supplémentaire d’invalidité) peuvent parfois bénéficier de réduction ou d’exonérations d’impôts ; comme cela peut-être le cas pour la taxe foncière. Attention, rappelle Pleine-Vie sur son site : cette exonération est subordonnée à certaines conditions : il faut notamment habiter seul, avec son conjoint ou avec des personnes à charge. Elle demeure valide si les personnes sont titulaires de l’Aspa ou de l’Asi ; ainsi que si leurs revenus n’excèdent pas les plafonds votés.

6 - Les réductions liées à l’âge

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6 - Les réductions liées à l’âge

En matière d’imposition, l’âge joue beaucoup pour les retraités. Ainsi, avoir plus de 75 ans au 1er janvier de l’année d’imposition peut permettre d’échapper à la taxe foncière. De la même façon, avoir entre 65 et 75 ans à la même date - et sous réserve de ne pas excéder certains plafonds de revenus - permet de bénéficier d’une réduction automatique de 100 euros sur cette taxe locale.  Enfin, si ni l’une ni l’autre de ces conditions ne sont remplies, il est toujours possible de demander le plafonnement de l’impôt.

7 - Avoir une personne âgée à charge

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7 - Avoir une personne âgée à charge

Vivre avec une personne âgée à charge - ses parents ou ses beaux-parents, par exemple, mais aussi sa ou son partenaire si celui-ci a au moins 75 ans - permet de bénéficier d’une déduction de plusieurs milliers des revenus imposables. Il s’agit d’une somme forfaitaire, fixée à 3 535 euros en 2020, poursuit Pleine-Vie.

8 - Vivre en EHPAD

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8 - Vivre en EHPAD

Résider dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes - un EHPAD, donc - permet dans certains cas de bénéficier d’une réduction d’impôts relatives aux dépenses liées à la dépendance. La réduction exacte est égale à 25% des sommes payées, dans la limite de 2 500 euros par an.

De retour au travail

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De retour au travail

Pour parvenir à joindre les deux bouts, certains retraités optent pour le retour au travail. Celles et ceux qui ont déjà liquidé leurs droits n’ont d’autre choix que de passer par le cumul emploi-retraite, mais celui-ci peut avoir un impact lourd sur la fiscalité d’un foyer. Heureusement, il existe une astuce pour s’en sortir. 

9 - Ne surtout pas fermer son épargne retraite

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9 - Ne surtout pas fermer son épargne retraite

C’est un fait établi, l’épargne retraite est un outil puissant pour les retraités et tout particulièrement pour ceux qui travaillent encore. Si vous n’avez pas encore fermé votre PER, vous avez tout intérêt à ne pas le faire en situation de cumul emploi-retraite : cela vous permet en effet de placer les revenus d’activité sur votre contrat et donc de les soustraire à votre impôt. Libre à vous, ensuite, de les récupérer progressivement en lissant votre charge fiscale, indique Dossier Familial.

10 - L’autre astuce PER pour payer moins d’impôts à la retraite

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10 - L’autre astuce PER pour payer moins d’impôts à la retraite

Le saviez-vous ? Certains épargnants, du temps de leur vie active, décident de renoncer à la déduction des sommes placées sur le PER de leur revenu imposable. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise idée, souligne le site spécialisé Gestion de patrimoine. C’est une occasion pour profiter de la défiscalisation… directement à la retraite.

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