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Ambiance délétère à l'Elysée. Alors que plusieurs conseillers et proches d'Emmanuel Macron ont annoncé leur départ, les relations entre collaborateurs seraient plutôt polaires…
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Règlements de comptes à l’Elysée : Brigitte Macron orageuse

La tempête qui secoue l’Elysée actuellement ne serait pas sans effet sur le moral des troupes et l’ambiance dans les couloirs tapissés… Le Parisien rapporte que les départs de "Mormons" historiques, à l’instar de Sylvain Fort, Ismaël Emelin ou encore Stéphane Séjourné, se vit plutôt sur un mode romanesque : "C’est aussi l’histoire d’une séparation affective et douloureuse, presque amoureuse, entre des mercenaires dévoués corps et âme et celui qu’ils appellent "Emmanuel" ou " le patron"".

Jalousée et accusée d’avoir voulu "garder" le président pour elle, cette petite troupe qui comprend également Sibeth Ndiaye ou Alexis Kohler a su se créer des inimitiés.

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Forcément, leur départ est donc pour certaines personnes, un soulagement. La première d’entre elles ne serait autre que Brigitte Macron,  avec qui les relations "ont aussi viré à l’orage"… Et ce n’est pas tout. En plein mini-remaniement, tout le monde vide son sac.

Règlements de comptes à l’Elysée : coups de pied dans les portes

Ainsi, dans Le Parisien, si des anonymes proches du président pointent "une accumulation de conneries" de la part des très proches, d’autres estiment que leur comportement laisse à désirer. Le quotidien écrit ainsi : "Quant aux employés du Château, ils ne les pleureront pas. Les "Mormons" faisaient peur et choquaient, laissant leurs traces de pas au bas des portes centenaires qu’ils ouvraient à coups de pied". Tout en ajoutant que l’ambiance serait "devenue exécrable".

Un visiteur régulier parle d’ailleurs d’un climat avec "beaucoup d’agressivité", un "côté règlement de comptes".

Qu’en pense Emmanuel Macron et comment vit-il ce moment clef de son quinquennat qui acte d’ores et déjà le lancement d'un acte II ?

Règlements de comptes à l’Elysée : Emmanuel Macron pas dupe

Si les Mormons sont loués pour le travail accompli, dont celui d’avoir porté à Emmanuel Macron à l’Elysée, un ami assure que le président serait soulagé : "Il est comme soulagé. Il savait que ça devait arriver " Un autre enfonce le clou et assure qu’il avait vu cette situation venir et qu’en réorganisant ainsi ses équipes il montre à nouveau que c’est bien lui le "maître des horloges, le chef d’orchestre". Un second souffle notamment incarné par l’arrivée officielle de Philippe Grangeon comme conseiller et qui aurait pris en charge de trouver un remplaçant à Sylvain Fort. 

D’autres sont plus nuancés. Un proche de l’équipe en partance estime qu’il n’y a pas eu assez de roulement : "Emmanuel aurait dû les redéployer. Ils sont restés tankés sur leurs fonctions premières. Cette stabilité le rassurait, mais il n’a pas donné de souffle à sa propre équipe".

La semaine dernière Challenges assurait qu’Alexis Kohler et Sibeth Ndiaye étaient également sur le départ.