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En décidant de ne pas payer ses cotisations au groupe Les Républicains du Conseil de Paris, le maire du VIIe arrondissement a fait trinquer tous ses collègues…

L’ancien garde des Sceaux persiste et signe : elle ne payera pas ses cotisations au groupe Les Républicains du Conseil de Paris car elle refuse de financer le train de vie, selon elle, excessif de Nathalie Kosciusko-Morizet, présidente du groupe.

Elle avait jusqu’à dimanche soir pour s’acquitter de 6 000 euros de cotisations impayées, soit l’équivalent de six ans d’arriérés. Le maire du VIIe arrondissement de Paris devrait être convoqué sous 15 jours pour s'expliquer devant le bureau du groupe – présidé par NKM –avant une possible exclusion définitive dudit groupe.

Les autres devront payer 115 euros au lieu de 100 euros

En attendant, ses impayés se répercutent sur les autres membres Républicains du Conseil de Paris qui ont vu leur cotisation mensuelle passer de 100 à 115 euros. "Une surtaxe qu’ils ont baptisée… la surtaxe Dati", indique RTL.

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Chez Les Républicains comme dans les autres formations politiques, les cotisations versées par les membres servent à assurer une source de revenus vitale pour les finances des partis politiques, surtout ceux qui partent à vau-l’eau.

Rachi Dati est à jour en dehors du Conseil de Paris

A noter que si Rachida Dati n’est pas à jour de cotisations au Conseil de Paris, en revanche, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy est bien à jour de ses cotisations au parti Les Républicains et à la fédération de Paris. Selon un proche de Nathalie Kosciusko-Morizet, "Rachida Dati ne s'est mise en règle qu'après le retour de l'ancien chef de l'État rue de Vaugirard.", relate RTL.

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