Un couple a remporté 13 millions d’euros au Super Loto du vendredi 13 décembre 2024. Ils avaient consulté une de leur amie astrologue qui leur avait prédit “de grands changements”.
Après dix jours d’attente, Emmanuel Macron a fait le choix de nommer François Bayrou au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, suite à l’adoption d’une motion de censure déposée par la gauche. Une concrétisation pour le président du MoDem, trois fois candidat à l’élection présidentielle. Ce dernier avait d’ailleurs retiré sa candidature au profit de celle d’Emmanuel Macron en 2017.
Le maire de Pau est donc devenu le 28e Premier ministre de la Ve République. Il doit dorénavant choisir la composition de son gouvernement et éviter le risque de censure. En attendant, il poursuit les consultations. Ce lundi 16 décembre, le Premier ministre s’est entretenu avec l’extrême droite, le centre, les socialistes et la droite. Ce mardi, il reçoit les représentants des écologistes, du MoDem, d’Horizons, les indépendants de Liot, les communistes, et l’ex-LR Eric Ciotti désormais allié du RN.
“Ce n’est pas parce que nos opinions sont opposées que nous ne pouvons pas débattre. Je suis un partisan acharné du pluralisme en politique”, a affirmé François Bayrou.“Je ne dissimulerai rien, je ne laisserai rien sans réponse. Tous les problèmes qui tiennent aux fractures de la société, j’essaierai de les résorber, et ce, en tenant compte de chacun des groupes qui siègent sur ces bancs.”
“Je ne pouvais pas accepter d’entrer au gouvernement”
Il y a quelques mois, le Premier ministre avait pourtant refusé de rejoindre le gouvernement, sous Gabriel Attal. “Je n’entrerai pas au gouvernement”, avait-il indiqué à l’AFP, en février dernier. “Le premier ministre m’a proposé le ministère des Armées, mais la défense est le secteur qui, dans la politique française, se porte le mieux à mes yeux”, avait précisé François Bayrou.
“Il y avait deux domaines qui me paraissaient mériter un engagement plein : le ministère de l’éducation, qui connaît aujourd’hui une crise de confiance qui vient de loin et que je croyais que l’on pouvait corriger. Mais de nombreuses discussions m’ont fait conclure à une différence d’approche sur la méthode à suivre qui me parait rédhibitoire”, avait-il expliqué.
”Le deuxième sujet, c’est le gouffre qui s’est creusé entre la province et Paris. Toutes les crises de l’aménagement du territoire et la distance désormais de plus en plus grande entre les citoyens et l’action publique. Nous n’avons pas pu trouver un accord sur ces deux points. Et donc, sans accord profond sur la politique à suivre, je ne pouvais pas accepter d’entrer au gouvernement”, avait conclu François Bayrou.
Ces ministres qui pourraient faire partie du gouvernement
Selon plusieurs sources LR auprès de Politico, le Premier ministre pourrait donner un tiers des postes à des personnalités issues de la droite, un tiers à des macronistes et un tiers à la gauche.
À gauche, les profils de l'ancien commissaire européen à l'Économie, Pierre Moscovici et l'ex-maire socialiste de Dijon, François Rebsamen, circulent. À droite, on pourrait avoir Xavier Bertrand, le Président du conseil régional des Hauts-de-France.
Dans les rangs de la macronie, on pourrait avoir Catherine Vautrin, ministre du Partenariat avec les territoires, Rachida Dati, ministre de la Culture, Maud Bregeon, Porte-parole du gouvernement, Sébastien Lecornu, ministre des Armées et Laurent Saint-Martin, membre du Conseil régional d'Île-de-France.
Des anciennes personnalités du gouvernement, telles que Élisabeth Borne et Gérald Darmanin, pourraient également faire leur come-back.