"Le couple Macron a commandité mon assassinat” : Candace Owens s’en prend à nouveau aux Macron
Après avoir été attaquée en justice pour avoir relayé une rumeur transphobe, l'influenceuse Candace Owens a franchi un nouveau cap dans la provocation. Le 22 novembre 2025, Candace Owens a publié un message qualifié d'"URGENT" sur le réseau social X. Elle y affirme, sans aucune preuve, que le couple Macron aurait "personnellement validé et financé [son] assassinat". Selon ses dires, rapportés par plusieurs médias dont Le Parisien, cette information proviendrait d'un "haut fonctionnaire du gouvernement français" resté anonyme.
Une accusation surréaliste de complot d'assassinat
Dans sa publication, la polémiste évoque un "petit commando du GIGN", le groupe d'élite de la gendarmerie française, qui aurait reçu "l'ordre et les fonds nécessaires" pour l'exécuter. Ces graves accusations d'assassinat, impliquant le GIGN et visant Emmanuel comme Brigitte Macron, s'étendent à d'autres théories du complot. Selon elle, la vie du journaliste Xavier Poussard est également en danger. Ce dernier est l’un des principaux relais de la théorie conspirationniste affirmant que Brigitte Macron serait un homme, une thèse farfelue dont Candace Owens a fait l’un de ses thèmes favoris.
Une plainte pour mettre fin à une "campagne d'humiliation mondiale"
Ce nouveau dérapage s'inscrit dans un conflit judiciaire initié par la rumeur transphobe visant Brigitte Macron, largement amplifiée par Candace Owens auprès de ses plus de 7 millions d'abonnés. Cette fausse information, prétendant que la Première dame serait née homme, a conduit le couple présidentiel à répliquer sur le sol américain. Un procès pour diffamation du couple Macron aux États-Unis a ainsi été lancé en juillet 2025 devant un tribunal du Delaware.
L'objectif de cette action en justice est de mettre un terme à ce que les avocats du couple qualifient de "campagne d'humiliation mondiale", comme le précise le Financial Times. La plainte vise non seulement les propos de l'influenceuse, mais aussi leur monétisation via des vidéos et des produits dérivés. Le couple présidentiel réclame des dommages et intérêts "exemplaires".
Les défis du droit américain face à la désinformation
Les conséquences de la plainte de Macron contre Candace Owens mettent en lumière les enjeux juridiques de la lutte contre la désinformation américaine. Les avocats du couple présidentiel, cités par Le Parisien, cherchent à prouver que l'influenceuse avait "pleinement conscience de la fausseté" de ses allégations en s'appuyant sur des éléments concrets comme l'acte de naissance de Brigitte Macron ou des témoignages familiaux.
La procédure engagée au Delaware ne repose pas uniquement sur la diffamation, mais aussi sur la notion de false light (fausse lumière), une atteinte à la vie privée spécifique au droit américain. Pour des personnalités publiques comme les Macron, la charge de la preuve est plus lourde : ils doivent démontrer l'intention malveillante de l'accusée. Contrairement à une procédure pénale, la question n'est pas de savoir si Candace Owens risque la prison pour cette plainte en diffamation, mais plutôt des sanctions financières qui pourraient s'avérer très lourdes si sa "méconnaissance délibérée de la vérité" était prouvée.