Prince Andrew : sa femme et ses filles, des victimes collatérales de sa déchéance ?
Le 17 octobre 2025, le prince Andrew a renoncé officiellement à son titre de duc d'York. Un choix qui a des conséquences pour son ex-épouse Sarah Ferguson et leurs filles. L'onde de choc est immense pour celle que le public surnomme affectueusement "Fergie", qui fait face à un nouveau revers public cinglant. De leur côté, les princesses Beatrice et Eugenie se retrouvent sur une ligne de crête, entre la crise institutionnelle et le maintien des liens du sang au sein de la monarchie britannique.
Les conséquences du renoncement du prince Andrew sur sa famille sont multiples et complexes, illustrant la fragilité des statuts au sein de la Firme. Alors que le couple divorcé vit toujours sous le même toit à Royal Lodge, cette cohabitation symbolise désormais autant leur lien indestructible que leur isolement du reste de la famille royale. On fait le point sur une situation explosive.
Pourquoi Sarah Ferguson perd-elle son titre de duchesse ?
C'est une règle de protocole implacable : le fait que Sarah Ferguson perd son titre de Duchesse d'York est la conséquence directe de la renonciation de son ex-mari à celui de Duc d'York. Depuis leur divorce en 1996, elle avait pu conserver ce titre de courtoisie, bien qu'ayant perdu son prédicat d'Altesse Royale. Une situation qui prend fin près de trente ans plus tard.
Cette chute est accentuée par la révélation d’emails datant de 2011, où elle qualifiait le défunt prédateur sexuel Jeffrey Epstein "d'ami fidèle, généreux et exceptionnel". Face au scandale, une explication a été apportée concernant les emails de Sarah Ferguson à Jeffrey Epstein : un porte-parole a affirmé au Sun que ce message avait été envoyé "dans le contexte du conseil donné à la duchesse pour essayer d'apaiser Epstein et ses menaces". Une défense qui n'a pas empêché plusieurs œuvres caritatives, comme la Teenage Cancer Trust, de couper les ponts avec elle.
Le prince William veut-il bannir totalement Sarah Ferguson ?
La volonté de rupture est incarnée par le prince de Galles. Selon des sources citées par The Sunday Times, le prince William, insatisfait de la simple renonciation d’Andrew, militerait pour une exclusion totale de son oncle et de son ex-épouse. Le futur roi prônerait le bannissement de Sarah Ferguson et Andrew des événements royaux, qu'ils soient officiels ou même privés. L'héritier du trône serait particulièrement préoccupé par "le message que la présence d’Andrew lors d’événements royaux envoie aux victimes d’abus sexuels", rapportent nos confrères de Closer.
Cette position radicale contraste avec celle du roi Charles III. S’il a dû agir face à la pression publique, le monarque serait plus réticent à un bannissement total, notamment pour "respecter les souhaits de sa défunte mère, la reine" et éviter une nouvelle fracture familiale, comme celle provoquée par le départ des Sussex. La tension reste palpable, à l'image de la gêne de William lorsque son oncle a tenté d'engager la conversation lors des funérailles de la duchesse de Kent.
Quel avenir pour les princesses Beatrice et Eugenie ?
Au milieu de cette tempête, l’avenir des filles du couple semble plus assuré. Contrairement à leurs parents, les princesses Beatrice et Eugenie conservent leurs titres royaux. En tant que princesses par le sang, leur statut n'est pas lié à celui de leur père. La monarchie semble vouloir les protéger, les considérant comme des "victimes collatérales" du scandale.
Preuve de ce soutien, elles restent les bienvenues aux traditionnels rassemblements familiaux à Sandringham. La princesse Beatrice a d’ailleurs été photographiée se rendant à Royal Lodge le 20 octobre 2025, trois jours après l’annonce officielle, témoignant de sa solidarité indéfectible envers son père. Quant au rôle des princesses Eugenie et Beatrice dans la famille royale, il reste pour l'heure inchangé. Toutefois, une ombre plane : de nouvelles allégations, révélées par le Daily Mail, suggèrent qu’elles auraient pu "célébrer" la sortie de prison de Jeffrey Epstein à la fin des années 2000, un dossier qui pourrait, s'il était avéré, les entraîner à leur tour dans la tourmente.