Miss France 2026 : la vérité derrière le "rappel à l'ordre" et les nouvelles règles de conduite aux candidates

Que s'est-il passé sous le soleil des Antilles ? Le séjour de préparation des 30 Miss régionales en Martinique a été assombri par des rumeurs en coulisses. La presse s’est rapidement fait l’écho de tensions et de mauvais comportements parmi les candidates de Miss France 2026, forçant l’organisation à sortir du silence.

Le président de la société Miss France, Frédéric Gilbert, est monté au créneau pour éteindre l’incendie. Dans une interview accordée à nos confrères du Parisien, le nouveau patron a tenu à mettre les choses au clair après plusieurs débordements relayés par le journal. Et ce dans un but bien précis : "rappeler les règles de savoir-vivre et les valeurs qui font la réputation du concours", selon le quotidien. On fait le point.

Miss France 2026 : un rappel à l'ordre après le test de culture générale

Pour Le Parisien, le producteur Frédéric Gilbert a révélé ce qu'il s'est passé dans les coulisses de la préparation avec les prétendantes à la couronne. "Il y a eu un rappel à l’ordre ferme de l’enjeu et des comportements à avoir. J’ai mis un tour de vis. On est au quatrième jour et c’est tôt", a-t-il déclaré. "Elles apprennent à se connaître, il y a des affinités et il y a eu aussi du laxisme chez certaines sur le respect des règles. Il a fallu remettre un cadre. Elles ne s’y attendaient pas, surtout après le test de culture générale."

C'est à la suite de cette épreuve clef du concours que le successeur de Frédéric Gilbert s'est montré catégorique. Ce simple rappel des règles aux candidates est une intervention préventive. L'objectif étant de s’assurer que les trente jeunes sœurs d'Angélique Angarni-Filopon (Miss France 2025) respectent à la lettre le nouveau code de conduite en vigueur. Une mise au point pour maintenir une atmosphère de travail saine après plusieurs remarques des équipes du concours de beauté popularisé par Geneviève de Fontenay.

Impolitesse, insolence, savoir-vivre… Ce que l'on reproche aux Miss régionales

Le président de la société Miss France détaille notamment des problèmes "sur le respect des règles et de la vie collective" entre les 30 Miss régionales, âgées de 18 à 30 ans cette année. "Par exemple, quand on prend un café, on ne laisse pas traîner son gobelet. Ce n’est pas aux maquilleurs ou aux coiffeurs de ranger derrière. De même, quand le téléphone sonne pendant une activité ou le HMC (habillage, maquillage, coiffure), on ne décroche pas", regrette Frédéric Gilbert. "Ce sont des règles simples, mais essentielles pour le respect du travail des équipes. On doit écouter les équipes. Il a fallu rappeler que dans trois semaines, c’est l’élection, il faut se ressaisir." 

Ce n'est pas la première fois que l'organisation hausse le ton auprès de certaines prétendantes (le président refuse de les nommer dans le journal). Comme cet autre dérapage pendant une activité. "Certaines n’ont pas été très polies, d’autres ont fait preuve d’un peu d’insolence. Et cela n’est pas possible, on n’est pas leurs domestiques ! Elles n’apprécieraient pas qu’on les envoie bouler", s'est-il emporté. "Le respect doit être réciproque. On n’est pas leurs potes. Il faut dire 'bonjour, merci, au revoir', ça reste la base. Ce ne sont pas des règles à l’ancienne.

L'occasion pour le boss des Miss de soulever un point important. "Tout ce qui se passe en ce moment est observé. Il y a un Top 12 à atteindre. On ne peut pas élire une Miss France, aussi belle soit elle, si elle ne respecte pas les gens et se comporte mal. On fait comment nous, après, si la Miss France elle se comporte ainsi et ne veut pas faire ses activités car elle en a marre ! Ce n’est pas possible. Miss France, on passe un an avec elle", abonde-t-il à nos confrères.

Comment se déroule le quotidien des candidates ?

Loin d'être des vacances, le séjour de préparation est un marathon. Entre le lever aux aurores, la répétition des chorégraphies, les cours de maintien et le redouté test de culture générale, le programme est dense. L'encadrement des miss régionales est donc total, sous l'œil vigilant des chaperonnes, avec notamment cette année Clémence Botino (Miss France 2020) et Amandine Petit (Miss France 2021) pour donner des cours de catwalk et d'éloquence.

Les règles sont strictes : interdiction de se promener seules et obligation de rester dans un "cercle de sécurité". Si le smartphone n'est pas interdit, son usage est fortement encadré pour préserver l'exclusivité des contenus pour TF1 et inciter les jeunes femmes à vivre pleinement l'expérience. Cette cohabitation sous haute pression peut inévitablement créer des frictions, justifiant des mises au point régulières pour garantir la sérénité du groupe.