Miss France : cette "interdiction de toucher" les Miss qui bouleverse le concours de beauté
L'image traditionnelle du concours Miss France est celle de reines de beauté proches du public, accessibles et souriantes. Mais en coulisses, cette époque est bel et bien révolue. L'organisation, désormais pilotée d’une main de fer par Frédéric Gilbert, a fait du "rêve" une marque sous très haute surveillance, instaurant un véritable tour de vis sécuritaire qui change radicalement la donne pour les jeunes femmes couronnées.
Quelle est cette nouvelle "ligne rouge" imposée par le comité ?
La consigne est désormais claire et sans appel. Frédéric Gilbert a en effet officialisé une règle d'or pour protéger ses ambassadrices : "Plus personne n'a le droit de toucher une Miss France", annonce-t-il à la journaliste Marie Poussel dans Le Parisien. Cette mesure s'applique y compris lors des bains de foule, où les contacts étaient autrefois fréquents.
Cette nouvelle règle interdisant de toucher une Miss France peut surprendre, mais son initiateur la justifie par une nécessité de bien-être et de respect. "Quand quelqu'un me demande : 'Ah bon, on n'a plus le droit de toucher une Miss ?', je réponds : 'Non, parce qu'après 800 contacts comme ça, c'est insupportable'. Et les gens comprennent, en général", a-t-il expliqué dans les colonnes du journal francilien. L'objectif est de prévenir tout risque, du geste déplacé à l'agression, en passant par le simple épuisement physique.
Comment se traduit ce renforcement de la sécurité au quotidien ?
Loin des caméras, le dispositif de protection des candidates à l'élection de Miss France est devenu quasi-militaire. La sécurité renforcée dans les coulisses de Miss France, sous l'impulsion de Frédéric Gilbert, impose des contraintes logistiques strictes. "Aucune Miss ne se déplace seule. Deux accompagnants sont imposés à chaque visite", précise l'organisation. Un garde du corps attend même la lauréate "à la descente du train" lors de ses déplacements.
Cet encadrement permanent est assuré par les fameuses chaperonnes, ou "mamans Miss", mais également par des agents de protection rapprochée. Lors des élections régionales, "un membre de la sécurité est toujours positionné au premier rang". Les reines de beauté "évoluent dans un cadre beaucoup plus strict", isolées pour garantir leur intégrité et préserver l'image de la marque.
Une réponse aux scandales passés et aux dangers actuels
Ce changement de sécurité radical depuis les scandales qui ont secoué Miss France n'est pas un hasard. C'est une réponse directe aux révélations explosives du livre Miss France, du rêve à la réalité, qui a mis en lumière des témoignages d'anciennes candidates dénonçant des "violences sexuelles, du harcèlement moral, isolement et dépression" subis durant la période 1990-2002. Si Frédéric Gilbert a rappelé que ces faits étaient antérieurs à la reprise par Endemol, il a fermement condamné ces agissements : "Toute forme de violence sexuelle, d'abus ou de harcèlement est inacceptable et condamnable", a-t-il déclaré dans un communiqué officiel.
La récente polémique autour de Miss France 2025, où sécurité et cyberharcèlement se sont invités au débat, l'a prouvé. Après sa prise de parole face aux relances peu délicates d'un journaliste radio, la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon a été la cible d'une vague de haine en ligne, incitant Frédéric Gilbert à s'alarmer : "Je suis inquiet pour la sécurité de Miss France." Une question sécuritaire plus que jamais primordiale au quotidien.