Léa Salamé était "sous les tours le 11 septembre à New York" : ses confidences effroyables©Marechal Aurore/ABACAabacapress
Lors d'un entretien accordé à Konbini, la journaliste Léa Salamé avait évoqué l'attentat du 11 septembre 2001 à New York. Jeune étudiante à l'époque, elle avait frôlé le pire. Planet vous en dit plus.

Une journée noire qui a marqué la planète. Le 11 septembre 2001, quatre attentats-suicides ont été perpétrés contre les États-Unis, dont un tristement célèbre qui a frappé les tours jumelles du Wall Trade Center à New York. Pas moins de 3000 personnes ont perdu la vie. Vingt-deux ans après le terrible drame, la tristesse et le choc sont encore bien présents dans l'esprit de ceux qui ont échappé au pire. C'était notamment le cas de la journaliste Léa Salamé qui était étudiante et l'époque et qui était présente sur les lieux au moment du drame.

Léa Salamé était près des tours jumelles

"J'étais en échange avec Sciences-Po, à New York (...) On était dans les dortoirs avec ma coloc qui était française, à trois blocs du World Trade Center. Ce matin-là, ma coloc était partie à la fac parce qu'elle avait cours, et moi je n'avais pas cours", a-t-elle en avril 2023 au journaliste David Castello-Lopes sur Konbini. C'est alors que le drame commença avec l'impact du premier avion détourné dans la tour nord. "J'entends un bruit monstrueux, et je pense qu'il y a un accident de camion juste en bas de chez moi. Et au bout de quelques minutes, il y a une nana qui tambourine à ma porte et me dit : 'Tu dois sortir maintenant", a-t-elle raconté.

Un drame encore ancré dans son esprit

Peu paniquée par la situation, Léa Salamé ne réalise pas encore le drame qui se joue sous ses fenêtres. "Je m'habille tranquillou, je mets un tee-shirt, je mets une petite jupe, je mets des tongs, je descends et je vais à la boulangerie (...) Je bouffe mon pain aux raisins en me disant qu'il y a un incendie dans le World Trade Center, et ensuite les gens descendent des immeubles, et tout ça se fait en quelques minutes", a-t-elle raconté. Quelques instants plus tard, et alors qu'elle est dans une cabine téléphonique, elle est "projetée parce que je pense être des tirs (...) Là, je suis totalement éraflée des bras et des jambes. Je me lève et je commence à courir vers le Nord".

Dans l'émission On est en direct, la journaliste révélait n'avoir jamais revu les images du drame. "C’est la première fois, pour ces 20 ans, que je les regarde, sinon tous les 11 septembre, je ne les regarde pas".