Hiver 2026 : les prévisions pour janvier, février et mars
Faut-il investir dans une doudoune polaire ou simplement ressortir son imperméable ? C'est la question qui revient chaque année à l'approche de la saison froide. Pour l'hiver à venir, les principaux modèles de prévision, dont ceux de l'ECMWF (European Centre for Medium-Range Weather Forecasts) relayés par Météo City, dessinent une tendance de fond : le flux d'ouest semble vouloir balayer les espoirs des amateurs de paysages immaculés.
En effet, dans un contexte de réchauffement climatique global, la probabilité de connaître un hiver plus chaud que la normale dépasse les 50 %, comme le souligne Météo Contact. Si les chiffres doivent être pris avec la prudence inhérente aux prévisions à long terme, la tendance thermique excédentaire pour la France cet hiver se dessine nettement dans les modélisations, avec une anomalie moyenne pouvant osciller entre +0,5 °C et +1,0 °C sur le trimestre. Suivez le guide pour comprendre ce que ces probabilités impliquent pour votre quotidien.
Janvier : douceur assurée, mais quid de la pluie ?
Si vous espériez commencer l'année sous les flocons, la situation s'annonce complexe. Le cœur de l'hiver devrait être marqué par un signal dominant de douceur atlantique. Selon les données compilées par LaMétéo.org, le risque de gel durable en plaine semble écarté pour ce mois de janvier 2026, au profit d'un flux d'ouest à sud-ouest apportant des températures clémentes.
Cependant, une divergence notable existe concernant les précipitations. Tandis que le régime océanique classique suggère un temps humide et venté, Météo Contact n'exclut pas une influence anticyclonique plus marquée, qui maintiendrait les pluies dans les normes de saison. Quoi qu'il en soit, les prévisions météo pour l'hiver 2025-2026 en France annoncent une douceur qui limiterait considérablement les épisodes neigeux en plaine.
Février : faut-il craindre un sursaut hivernal ?
Le deuxième mois de l'année pourrait changer la donne, du moins temporairement. Si l'ambiance reste globalement douce dans les scénarios, l'écart aux normales saisonnières pourrait se réduire. Pourquoi cette nuance ? Les météorologues surveillent de près l'impact de La Niña sur le froid de février 2026 ainsi que l'instabilité potentielle du Vortex Polaire.
Ces phénomènes complexes peuvent provoquer des décrochages d'air froid. Bien que l'influence du régime océanique sur les températures en France demeure majoritaire, une « porte ouverte » pourrait permettre à l'air polaire de s'infiltrer ponctuellement. Comme l'indique LaMétéo.org, ce risque concerne surtout le quart Nord-Est (Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté). Si une vague de froid doit survenir, c'est durant cette période qu'elle est la plus plausible, bien que les modèles n'envisagent pour l'instant que des épisodes brefs.
Mars : le retour paradoxal des gelées matinales ?
L'arrivée du printemps météorologique pourrait signer, contre toute attente, le retour d'une ambiance plus fraîche au lever du jour. Les projections tablent sur un retour à des températures de saison, favorisé par un flux de nord-nord-ouest. Fini l'humidité potentielle de janvier, place à un temps plus sec sous l'influence de l'anticyclone des Açores.
Cependant, un ciel dégagé la nuit favorise le rayonnement nocturne et la chute du mercure. C'est pourquoi les prévisions de mars 2026 pointent un risque de gelées tardives, potentiellement plus fréquentes et marquées qu'au cœur de l'hiver, comme le précise LaMétéo.org.
Vous l'aurez compris, bien que la météo conserve sa part d'imprévisible, la probabilité de neige en plaine pour l'hiver 2026 semble faible sur l'ensemble du trimestre au regard des tendances actuelles.