Serpents : découvrez ces plantes qui les éloignent de votre jardin
A l’arrivée des beaux jours, les jardins se transforment en havres de paix où il fait bon vivre. Pourtant, dans certaines régions françaises, un danger souvent sous-estimé peut perturber la quiétude estivale : les serpents. Ils peuvent apparaître là où on les attend le moins, déclenchant frayeurs et inquiétudes, surtout lorsqu’il s’agit de protéger les enfants ou les animaux domestiques. Face à ce risque, des solutions naturelles et étonnamment efficaces existent.
En France, les serpents que l’on rencontre dans les jardins sont majoritairement des couleuvres, inoffensives pour l’humain, mais impressionnantes par leur taille et leur vivacité. Plus rares, les vipères, aspic ou péliade, représentent un danger réel, surtout dans le Sud, en zones rurales ou à proximité des massifs rocailleux. Leur morsure, bien que rarement mortelle, peut provoquer des réactions sévères : gonflements, douleurs intenses, voire nécroses locales. Chaque année, plusieurs centaines de morsures sont recensées dans l’Hexagone, principalement entre mai et septembre, lors des activités de jardinage ou de promenades en terrain boisé.
Les 10 espèces de serpent que l'on peut retrouver en France
Des plantes repoussantes
Eviter l’installation des serpents dans les jardins passe donc par la prévention. Et c’est ici que deux plantes entrent en scène. Misez sur des hellébores (appelées aussi rose de serpent ou pied de griffon), une plante vivace herbacée au feuillage persistant dont la floraison se déroule entre janvier et avril.
Vous pouvez aussi installer une plante baptisée rue fétide (ou rue des jardins, rue puante ou encore rue officinale), dotée de feuilles persistantes de couleur verte aux reflets bleus, et de fleurs aux quatre pétales.
Cette vivace méditerranéenne dégage une odeur puissante, parfois jugée désagréable, qui agit comme un répulsif naturel pour de nombreux animaux, dont les serpents. Ces derniers, dotés d’un organe olfactif particulièrement développé, sont incommodés par les composés chimiques que la rue libère dans l’air et le sol. En conséquence, ils fuient les zones où la plante est présente, préférant chercher refuge ailleurs.
La rue a l’avantage de s’adapter facilement aux climats tempérés. Elle demande peu d’entretien, résiste bien à la chaleur estivale, et se plaît dans les sols secs et bien drainés. Cultivée en bordures, autour des potagers ou des zones de passage, elle crée une véritable barrière naturelle.
Néanmoins, ces plantes contiennent des substances photosensibilisantes, qui peuvent provoquer des réactions cutanées si la peau entre en contact avec ses feuilles, surtout en cas d’exposition au soleil. Il est donc recommandé de les manipuler avec précaution, de porter des gants lors de la taille et de les tenir hors de portée des jeunes enfants ou des animaux de compagnie un peu trop curieux.