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Mardi, l'ancien président de la République s'est rendu à Tripoli puis à Benghazi pour rendre visite aux autorités libyennes. Il était accompagné de son ancien ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé et de l'ex garde des Sceaux Dominique Perben.

© abacapressDeux ans après l'intervention militaire de l'OTAN, initiée par la France, Nicolas Sarkozy bénéficie toujours d'une cote de popularité considérable en Libye. Il y est considéré comme un sauveur.
"Nous l'avons invité pour lui exprimer notre gratitude et notre reconnaissance pour son rôle dans la révolution libyenne", a déclaré le chef du Conseil local de Tripoli, Sadat al-Badri
Alain Juppé a confié au micro de BFMTV "l'émotion" ressentie par l'ancien chef de l'Etat et lui-même au son de la foule criant "Vive Sarkozy". L'ex-ministre des Affaires Etrangères a ajouté : "on sent bien que tout ceci est toujours très présent dans son esprit". Une phrase qui contribuera à alimenter la chronique d'un possible retour en politique de Nicolas Sarkozy.


Un appel à la réconciliation nationale
La visite s'est poursuivie à Benghazi ou l'ancien président a inauguré un monument commémorant une attaque de l'aviation française contre une colonne de char de l'ancien régime  en compagnie du premier ministre libyen, Ali Zeidan.
Outre la récolte lauriers, Nicolas Sarkozy n'a pas manqué de faire part de sa vision pour l'avenir, appelant les Libyens à ne pas être "hostiles vis-à-vis de ceux qui ont travaillé sous un régime qui fait peur". "Veillez à l'unité de la Libye, a-t-il ajouté, c'est votre bien le plus précieux".
 

Crédit photo: ©AFP