iStockIstock
Retenez ce chiffre : 14 917 €. Il correspond au salaire annuel, pour une personne avec une part de quotient familial, à ne pas dépasser pour ne pas payer d'impôts. Explications.

Impôt sur le revenu : la barre fatidique des 14 917 €

Célibataire, veuf, divorcé... une personne seule ne doit pas dépasser comme revenu imposable la somme de 14 917 €. Au-delà, vous paierez des impôts. Si, toutefois, vous êtes à la limite du seuil et que votre impôt s'élève à 50 €, sachez que vous en serez exonéré grâce à l’article 1657 du CGI : un impôt de 60 € n’est pas à payer car on est en dessous du seuil de 61 €.

Salaire déclaré et revenu imposable

Pour être sous le seuil de 14 917 €, le salaire que vous déclarez au Trésor public subit un abattement de 10 %. De là est calculé le revenu imposable. Au final, votre salaire déclaré ne doit pas être supérieur à 16 574 €.

L'impact fiscal des frais réels

Sachez également que si vous avez opté pour des frais réels sur votre déclaration de revenus, il est alors tout à fait possible d'avoir un salaire déclaré supérieur. Prenons par exemple un salarié qui dispose de 17 917 € à l'année dont 3 000 € de frais réels : son revenu imposable sera égal à son salaire moins les frais réels, soit 14 917 €. Il ne paiera donc pas d'impôt sur le revenu.

Le cas des salariés avec enfants et/ou en couple

Vous le savez, le seuil de 14 917 € augmente selon les parts du foyer fiscal, sachant que le premier enfant vaut une demi-part, tout comme le deuxième, alors que le troisième en vaut une. Une personne seule avec 1,5 part ne devra pas dépasser un revenu imposable de 19 822 €, soit un salaire déclaré de 22 024 €. Un couple marié avec 3 parts par exemple aura des seuils beaucoup plus élevés : 37 640 € de revenu imposable, soit 41 822 € de salaire déclaré.