Totalement "figée" : que devient la maison du couple Jubillar ?

Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar, infirmière résidant à Cagnac-les-Mines dans le Tarn avec ses deux enfants et son mari Cédric, disparaît sans laisser de trace. Quatre ans plus tard, et alors que le procès visant son mari (accusé du meurtre de son épouse) approche (début le 22 septembre 2025), que reste-t-il de la maison dans laquelle madame Jubillar a été vue pour la dernière fois ? Sur place, rien n'aurait changé. 

Une maison totalement "figée" 

Selon nos confrères d'Actu.fr Occitanie, la maison du couple est "figée" dans le temps. "Le muret en béton gris partiellement effondré laisse une pleine vue sur la bâtisse aux parpaings apparents, car jamais terminée par Cédric " est-il précisé. Plus sinistre encore, la voiture (une Peugeot 207) est-elle aussi toujours présente juste devant. Les sièges seraient "couverts d'immondices", rapporte TV5monde.

Dans la commune, l'émotion des habitants reste inchangée depuis le 16 décembre 2020 : "Mon Dieu" évoque sur place une habitante de 73 ans. Avec si peu d'éléments pour éclaircir les circonstances de cette disparition, le procès de Cédric Jubillar pourrait éventuellement fournir des pistes de réponse. 

Un début de procès prévu le 22 septembre 2025 

Rapidement accusé, Cédric Jubillar reste présumé innocent et clame son innocence. Ce dernier a toujours nié son implication dans cette affaire. Sans aveux, ni scène de crime, ni témoin, le jugement s'annonce complexe. Il pourrait durer "plusieurs semaines" selon Le Figaro. En attendant, Cédric Jubillar reste derrière les barreaux, et ce, depuis quatre ans et demi. La justice en a décidé ainsi, en raison de "faisceaux d'indices graves et concordants". 

Parmi les éléments déjà confirmés, on sait notamment que le couple était sur le point de se séparer, présageant une relation conflictuelle. Le soir de la disparition, le fils du couple, Louis, a assuré aux policiers que ses parents s'étaient disputés.