Mort d’Emile : ce détail sur le corps du petit garçon qui a "déstabilisé" le grand-père
La disparition d’Emile, le 8 juillet 2023, avait bouleversé la France entière. Deux ans après, l’émotion reste intacte. Le 20 juillet 2025, BFMTV diffusait un épisode de Ligne rouge consacré à cette affaire.
Au sein du documentaire, un détail glaçant sur le corps du petit garçon aurait "déstabilisé" ses proches puisque le crâne du garçonnet révélait une lésion inquiétante : un traumatisme au visage.
Une révélation douloureuse, en particulier pour son grand-père, Philippe Vedovini, qui a été profondément marqué par cette découverte. "Vous ne pouvez pas être insensible à cette information, vous ne pouvez pas ne pas être déstabilisé", confiait Maître Isabelle Colombani, avocate du grand-père, dans le documentaire de BFMTV.
Une révélation douloureuse aussi pour la tante
Lors de leur garde à vue, plusieurs membres de la famille ont été confrontés à des éléments sensibles de l’enquête. Parmi eux, la tante d’Émile, dont l’émotion a été vive à l’annonce de l’orientation criminelle prise par les autorités. "C’est un élément important qui l’a impactée", a expliqué son avocate, Maître Laure Bonnevialle-Haller, dans le documentaire diffusé le 20 juillet dernier. Elle ajoute que cette révélation a été "difficile à entendre pour elle".
À ce stade, aucune mise en examen n’a été prononcée, mais quatre membres de la famille, dont les grands-parents, avaient été placés en garde à vue en mars dernier pour "homicide volontaire" et "recel de cadavre", avant d’être relâchés.
La piste accidentelle définitivement écartée
Le 30 mars 2024, après plus de huit mois de recherches, une randonneuse retrouvait des ossements appartenant à Émile sur un chemin sinueux, près du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), à l'endroit même où il avait disparu le 8 juillet 2023.
Le jeudi 27 mars dernier, le procureur de la République d'Aix-en-Provence avait confirmé lors d'une conférence de presse que plusieurs éléments d'enquête "introduisent la probabilité de l'intervention d'un tiers dans la disparition et la mort d'Émile".
De plus, les expertises ont démontré que "les vêtements et ossements [d'Emile] ont été transportés peu avant leur découverte" et ont révélé des "stigmates anatomiques" évoquant un "traumatisme facial violent".
De nouvelles investigations lancées
Pour mieux comprendre ce qui a pu se passer dans les heures et jours suivant la disparition d’Émile, les gendarmes poursuivent leur travail sur le terrain. Le 8 juillet 2025, soit deux ans jour pour jour après les faits, de nouvelles fouilles ont été réalisées dans le secteur.
Selon le Sirpa (Service d’information et de relations publiques des armées), les recherches ont été menées par la section de recherche de Marseille, épaulée par des experts de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Mais pour l'heure, le mystère reste encore entier.