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Le 8 juillet 2023, le petit Emile Soleil, âgé de deux ans et demi au moment des faits, disparaissait des radars, dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. Alors que l’enquête semblait être au point mort, elle prend un triste tournant.
En mars 2024, une promeneuse de 62 ans, Sadia, découvre des ossements sur un sentier du Vernet. "Je vois la petite boule, le crâne, tout blanc. Et il est centré, en plein milieu. Je me suis dit : 'Oh, c'est le petit Émile'", raconte-t-elle à BFMTV.
Le crâne, remis à la gendarmerie, est analysé : il appartient bien à Emile. Cette découverte relance l’enquête, permettant aux scientifiques de faire “d’importantes avancées”. En août, des analyses supplémentaires sont effectuées sur les ossements et vêtements d’Émile, afin de savoir si le corps a été déplacé après le décès ou non. Mais les résultats n’ont pas été dévoilés pour l’heure.
Cette complication dans l’enquête
Le rapport scientifique pourrait marquer un tournant décisif : il permettrait d'explorer la piste criminelle grâce à la présence éventuelle d’un ADN étranger. Si un ADN ne correspondant pas à celui de la famille était trouvé, il devra être comparé à celui des habitants du Vernet présents lors de la disparition.
Mais Maître Isabelle Colombani, avocate des grands-parents d’Émile, soulève une difficulté : "Le problème, c'est qu'on n'a malheureusement jamais pris l'ADN de tous les gens du Vernet et du Haut-Vernet", indique-t-elle. Si l'ADN ne concorde pas avec ceux répertoriés par la police, il sera difficile de retrouver l'identité de l'individu. "A moins que celui-ci appartienne à quelqu'un de fiché", précise l'avocate.