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Quatre ans après la mort de Victorine Dartois, le procès de Ludovic Bertin s’est ouvert ce lundi 25 novembre, devant la cour d’assises de l’Isère, à Grenoble. L’homme de 28 ans est jugé pour le meurtre de la jeune femme et pour le viol d’une autre femme, deux ans plus tôt.
“Je suis content que le procès puisse débuter pour apporter mes explications à la famille Dartois, même si j’ai conscience que tout ce que je peux dire ne va pas réparer ce que j’ai fait”, dit-il tourné vers les jurés au premier jour de son procès, rapporte 20 minutes.
Retour sur le jour du drame
Le 26 septembre 2020, l’étudiante de 18 ans rentre chez elle après avoir passé l’après-midi chez des amis. En rentrant, elle rate son bus et décide de marcher pendant 25 min pour arriver à son domicile. Malheureusement, elle n’arrivera jamais à destination.
Très inquiets de ne pas la voir rentrer, ses proches décident de signaler sa disparition à la gendarmerie. Deux jours plus tard, son corps est retrouvé dans un ruisseau à quelques kilomètres de chez elle. Quelques jours plus tard, l’autopsie révèle qu’elle a été étranglée avant d’être noyée.
Une version des faits qui ne tient pas la route
Vingt jours plus tard, Ludovic Bertin, âgé de 25 ans au moment des faits, est interpellé grâce au témoignage d’un proche à qu'il aurait tout avoué. Voisin des Dartois et père d’un enfant, ce dernier a déjà été condamné à une dizaine de reprises pour des délits mineurs mais il n’avait jamais été incarcéré suite à des aménagements de peine.
Au cours de l'interrogatoire, le suspect avoue tout à la police : il aurait croisé Victorine le soir du drame et c’est après une simple bousculade, qu’une dispute éclate entre Ludovic et Victorine. Le suspect aurait ensuite “paniqué” et “serré le cou” pour étrangler la jeune femme. Il aurait ensuite déposé son corps dans un ruisseau.
Un meurtre prémédité ?
L’accusé nie avoir eu l’intention de violer la victime, pourtant Victorine n’avait pas de pantalon lors de la découverte de son corps, ce qui renforce les soupçons de tentative de viol.
Autre élément troublant, un proche de Ludovic a révélé que ce dernier lui a confié vouloir “chercher une proie” le soir du drame. Il aurait même laissé son portable à son domicile afin de ne pas être localisé. Des images de vidéosurveillance montrent également qu’il avait suivi Victorine après l’avoir croisé une première fois sur le chemin.
Outre l’affaire Dartois, l’accusé est également jugé pour le viol d’une autre femme survenu en 2018, dans le Rhône. Ludovic Bertin est jugé jusqu’au 6 décembre prochain.