Exhibition, excréments, espionnage... Cette retraitée fait vivre "un enfer" à ses voisinsIllustrationIstock
À Fameck, en Moselle, une rue entière est terrorisée par une femme qui espionne et insulte son voisinage à longueur de journées. Exhibition, déchets et excréments font désormais partie du quotidien de ses voisins, qui confient leur désespoir dans les colonnes du Républicain Lorrain.

Une fête un peu trop bruyante, un arbre aux branches trop imposantes, des travaux un peu trop tôt le matin...  Nombreuses sont les situations susceptibles de provoquer un conflit de voisinage. Toutefois, certains différends sont bien plus compliqués à régler que d'autres... D'après les informations du Républicain Lorrain, les habitants de la rue Jules Verne de Fameck (Moselle) vivent un véritable "enfer". La raison ? Depuis plusieurs années, une retraitée espionne, menace et insulte ses voisins à longueur de journées. 

Dans les colonnes du quotidien régional, Lindsay et Gilles expliquent ne plus vouloir sortir de chez eux de peur de croiser ladite voisine. "Ça a commencé en 2015 par des lettres envoyées sur le lieu de travail de mon conjoint (...) sur le déroulement de nos journées, nos salaires, les membres de la famille, le montant de nos allocations", raconte la mère de famille. La retraitée, contre qui plusieurs plaintes ont été déposées, s'amuserait à espionner les habitants de sa rue... Mais pas seulement. 

"Un jour, j’ai découvert des excréments sur ma pelouse"

"Un jour, j’ai découvert des excréments sur ma pelouse. J’ai d’abord cru que c’était un chien", déplore une voisine. La voisine en question ne se contente pas d'espionner ses voisins et de déféquer dans leur jardin : elle vole du matériel, répand ses déchets, arrache les arbustes, découpe les clôtures. La retraitée a également pour habitude de se promener nue dans le voisinage, si bien que les enfants du quartier la surnomment "Madame Toute Nue". Pour couronner le tout, toute tentative de communication avec l'intéressée se solde par une série d'insultes, souvent à caractère raciste. 

Le capitaine de gendarmerie, Thierry Romaniuk, décrit un dossier "complexe". "Les convocations n’ont pas abouti et nous n’avons pas de moyens coercitifs pour entrer chez le membre de la famille qui l’héberge, à Fameck", explique-t-il. De leur côté, les voisins redoublent d'imagination pour éviter leur voisine. Une famille en est venu à poser une deuxième palissade "pour préserver son intimité", indique le Républicain Lorrain.