
Près d'un an après la découverte des ossements du petit Émile en contrebas du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), l'enquête connaît un nouveau tournant.
C’est en 1993 que Wendy Northcutt, une étudiante en neurobiologie de l’université Stanford, aux Etats-Unis, décide de créer les « Darwin Awards », un prix à la frontière entre l’étude scientifique et la blague de troll.
Son but : collectionner les histoires de morts les plus stupides, et couronner les grands gagnants d’outre-tombe, qui ont contribué, par leur décès, à « améliorer le patrimoine génétique humain », précise le site de l’organisation, désormais célèbre. Le palmarès loue une forme de sélection naturelle, donc.
Le prix porte le nom de Charles Darwin, en hommage à la théorie de l’évolution formulée par le naturaliste anglais au XIXème siècle.
Wendy Northcutt précise qu’il existe 5 prérequis à la nomination pour un Darwin Award :
Et il ne s’agit pas que d’un concours potache, voire insensible, pour les amateurs d’humour noir. Les Darwin Awards ont intéressé, depuis leur création, de nombreux chercheurs.
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En 2014, des scientifiques de l’université de Newcastle, au Royaume-Uni, ont utilisé les données du palmarès pour étayer une étude sur les différences entre les hommes et les femmes en matière de comportements stupides. Leur constat est sans équivoque : près de 90 % des lauréats des Darwin Awards sont… des hommes.
Dans notre diaporama, découvrez 10 des pires morts ayant reçu un Darwin Award par le passé.