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Depuis les années 1940, on dénombre au moins 70 accidents aériens dans la région. Le « Triangle de la Burle », une zone de plusieurs hectares entre le mont Mézenc et le Puy-en-Velay, traîne une bien triste réputation, et les aviateurs les plus superstitieux se gardent bien de la survoler…
L’endroit a même été renommé « Bermudes en Cévennes » par le journaliste Jean Peyrard, auteur d’un ouvrage sur le mystère. Mais que s’y passe-t-il vraiment ?
Les premiers accidents connus remontent aux années 1930, mais c’est véritablement pendant la Seconde Guerre mondiale que la malédiction s’acharne.
Dans la nuit du 3 au 4 novembre 1943, à Marcols-les-Eaux, un bombardier anglais s’écrase en pleine campagne. 7 des 8 membres de l’équipage décèdent sur le coup. A l’époque, l’accident est attribué à une météo redoutable : « l’avion fut pris dans un orage terrifiant et que plus aucune commande ne fonctionnait. Plus tard, il [ le survivant ] dira qu’à une soudaine chaleur intense succéda un froid glacial à l’intérieur de l’appareil », explique Renaud Benoist, auteur lui aussi d’un ouvrage sur le « Triangle », dans son livre.
Le crash de 1971 et son « passager mystère »
Les habitants de la commune voisine, qui ont assisté à la catastrophe depuis la terre ferme, mentionnent de leur côté d’étranges « sphères lumineuses » autour de l’avion, juste avant son terrible crash.
Le 13 mai 1948, un nouveau drame secoue la région. Un avion anglais heurte une crête rocheuse sur la commune de Saint-Bauzile. Les secouristes, déployés sur les lieux le lendemain matin, découvrent quatre cadavres. Parmi eux, celui de Kathleen Harlington, 28 ans, qui n’est autre que la sœur du futur président des Etats-Unis, J.F. Kennedy. Pour certains, ce drame aurait même marqué le début de la fameuse « malédiction » des Kennedy.
Au fil des années, de nombreux autres crashs, sont à déplorer, et ils concernent aussi bien les avions civils que les appareils militaires, habitués à s’entraîner dans l’espace aérien au-dessus du Massif central.
Le 21 janvier 1971, à Mézilhac, un avion militaire transportant 14 hautes personnalités du commissariat à l’énergie atomique percute le franc du Pradou, à plus de 1300 mètres d’altitudes. 22 morts. « C’était atroce », témoigne dans les colonnes du Dauphiné René Gamondès, qui faisait partie ce jour-là du groupement de gendarmes affecté à repérer l’épave.
L’évènement fait grand bruit, et un détail ne manque pas d’interpeller : la liste des passagers ne comportait que 21 noms. Or, on a retrouvé 22 corps…
Cette fois aussi, les témoins au sol mentionneront d’étranges lumières dans le ciel au moment du drame. D’ailleurs, chez les amateurs d’ufologie, il est avéré que le Triangle de la Burle est l’un des endroits où sont rapportées le plus d’observations étranges chaque année.
Triangle de la Burle : des avions « évaporés »
L’étrangeté va monter d’un cran en décembre 1980, lorsqu’on signale un avion en détresse du côté du Puy-en-Velay. Il finit par disparaitre des radars. Au sol, on repère un endroit de la fumée noire s’échappe, laissant penser qu’il s’agit d’un crash. Mais sur place, rien. L’avion ne sera jamais retrouvé.
Deux mois plus tard, le scénario se répète avec un autre appareil.
Pour les observateurs, la météo ne suffit plus à expliquer les terribles évènements qui se succèdent désormais dans le « Triangle ».
On parle alors d’un magnétisme surnaturel, de dépressions telluriques, de forces paranormales et même d’OVNIS.
Il faut dire que la région est le terreau fertile de nombreuses légendes, depuis toujours. Dans son livre, l’écrivain Jean Peyrard mentionne ainsi l’exemple d’un “étrange et terrible appareil en forme de croix” que des habitants de Puy-en-Velay auraient aperçu dans le ciel en “l’an 1420”.
Triangle de la Burle : la théorie la plus plausible
Pour d’autres, les accidents en série de la région seraient le résultat d’une punition « divine » dont l'origine remonte à l'Antiquité. En 280 avant JC, les gaulois du Puy-en-Velay participent au sac de la cité de Delphes, en Grèce, et ils auraient rapporté dans la région, en guise de butin de guerre, la main dorée d'une statue d’Apollon.
Finalement terrifiés par le mauvais sort, ils auraient décidé, après plusieurs malheurs, d’enterrer l’objet dans le massif du Méznec…« Pour beaucoup, ce serait donc cette fameuse Table d’or, reliquat de la main d’Apollon, qui serait la cause des crashs aériens », explique Renaud Benoist chez Ouest France.
Mais la théorie la plus plausible, selon les observateurs, serait plutôt d’origine « naturelle ».
Il y aurait bien une concentration magnétique anormale dans la région, mais celle-ci serait plutôt le résultat de nuages électromagnétiques se formant en altitude, ou encore de spécifiés liées au sol volcanique des environs...
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