5 questions à poser à son banquier avant d'investir dans un fondsIllustrationIstock
Vous souhaitez faire fructifier votre épargne en osant prendre un peu plus de risque ? Votre conseiller bancaire peut alors vous proposer différents fonds d'investissement. Voici les informations à connaître avant de vous lancer.
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Marre des taux bas des livrets bancaires classiques ? Si pour valoriser votre épargne, vous être prêt à prendre des risques, les fonds d’investissement peuvent vous intéresser. Ils regroupent les sommes mises en commun par des investisseurs et placées dans différents produits (actions, obligations, bons du Trésor, etc.). La gestion est confiée à un gestionnaire de fonds. Reste à savoir où et comment investir.

Fonds d’investissement : quel profil et quel niveau de risque ?

Aussi appelé OPCVM (Organisme de placement collectif en valeur mobilière), ces organismes de placement collectif sont multiples. Ils ne sont toutefois pas accessibles à tous les profils d’épargnants et comportent un niveau de risque différent. Il est donc peu probable que votre conseiller bancaire vous donne accès à l’ensemble des fonds existants sur le marché. Il vous proposera ceux qui vous correspondent, selon votre capacité d’épargne et la prise de risque que vous envisagez.

Si ces placements permettent de déléguer vos décisions d’investissement à un professionnel et d’avoir accès à un investissement diversifié, avec une petite somme et un risque modéré, vous pouvez choisir d’investir exclusivement dans une classe d’actifs (actions françaises, secteur d’activité donné…). Voici donc les questions que vous pouvez poser à votre conseiller avant de vous lancer.

Question n°1 : quels sont les actifs privilégiés par le fonds ?

Action, obligation, combinaison des deux, fonds alternatifs… Une bonne compréhension du fonctionnement d’un fonds est primordiale pour bien évaluer les risques, le rendement et le temps d’investissement. Sur un fonds avec protection du capital, en plus de la protection, il convient de comprendre comment est obtenu le rendement, rappelle L’Écho Belgique.

Sur quoi s'attarder ensuite ?

Fonds d’investissement : évaluez le risque et la concurrence

Question n°2 : comment le fonds agit-il dans un marché en chute libre ?

Le résultat obtenu lors d’une baisse de marché est un bon indicateur du risque d’un fonds. En étudiant l’effondrement du marché en 2020 en raison de la crise sanitaire par exemple, vous pouvez imaginer quels pourraient être les effets d’une nouvelle correction. Si vous estimez qu’elles sont trop importantes, tournez-vous vers un autre fonds.

Question n°3 : comment le fonds se comporte-t-il par rapport à ses concurrents ?

Renseignez-vous sur les rendements annuels des 10 dernières années du dit fonds et comparez-les à d’autres fonds similaires ou à son indice de référence. Privilégiez la régularité des performances.

Intéressez-vous ensuite au prix et au montant des taxes.

Fonds d’investissement : quels coût et taxes ?

Question n°4 : combien coûte le fonds ?

Gardez en tête qu’un fonds cher n’est pas forcément le meilleur. Plus les coûts (droits d’entrée, voire de sortie et autres frais courants) sont élevés, plus le fonds doit être rentable. Cela permettra en effet de compenser l’investissement de départ et d’obtenir des résultats nets convenables.

Question n°5 : quid du montant des taxes ?

Taxe boursière, taxe sur les fonds d’investissement… Différentes taxes s’appliquent aux fonds d’investissement. La première citée ne concerne que les fonds ne distribuant pas de dividende (fonds de capitalisation). Vous ne réglez alors que la taxe lors de la revente du fonds (1,32% du montant de la vente, plafonnée à 4 000 euros par transaction).

Quant aux dividendes, ils sont soumis au précompte mobilier de 30%.

La taxe sur les fonds investissant au moins 10% en obligations ou autres titres à rendement fixe, engendrent 30% de frais de précompte mobilier sur la plus-value réalisée à la vente par la partie obligataire du fonds.