Électricité : combien coûte un chargeur branché sans appareil au bout ?Istock
Brancher un chargeur qui n'alimente rien coûte de l'énergie et de l'argent. Voici les montants à connaître.

A l’approche d’une possible pénurie d’énergie, chaque petit geste compte. Mieux ! Chacun de ces réflexes peut aussi constituer l’occasion de soulager un tant soit peu un portefeuille considérablement malmené par une inlassable crise économique, accompagnée d’une puissante et durable vague inflationniste. Penser à débrancher un chargeur qui n’est pas utilisé pour alimenter un quelconque appareil en fait évidemment partie. Dans les faits, précise cependant BFMTV sur son site, l’impact écologique demeure “très limité”.

Cela ne signifie pas qu'il ne faille pas y penser. C’est l’occasion, en effet, d’économiser un peu d’électricité puisque ces appareils continuent à consommer même quand l’on débranche le téléphone ou la tablette qu’ils viennent généralement recharger. N’espérez toutefois pas gagner des mille et des cents, insiste la chaîne d’information en continue : en moyenne, pour six chargeurs branchés en permanence à l’année et sur la base des prix actuels du kilo-watt à l’heure (tel que pratiqué par EDF), le coût total est estimé à… 47 centimes. 

Économies d’énergie : quelles sont les mesures qui ont été prises à l’étranger ?

En Grèce, en Belgique ainsi qu’en Espagne, plusieurs dispositifs de limitation de la consommation ont été envisagés, voire appliqués. Le gouvernement fédéral belge, précise ainsi France Info, a enclenché des mesures visant à accompagner les ménages les plus précaires : baisse de la TVA sur le gaz et l’électricité, chute des taxes sur certains produits pétroliers, par exemple. De plus, la Belgique a finalement renoncé à fermer ses deux centrales nucléaires.

En Grèce, qui dépend considérablement du gaz russe, le gouvernement a décidé de sensibiliser la population via des appels dans les médias. Objectif ? Minimiser la consommation d’air conditionné, par exemple. Enfin, l’Espagne a décidé d’appliquer un plan coercitif, pas incomparable à celui mis en place en France en 1973. Il s’agit ainsi de fermer les lumières des édifices publics et des commerces à compter de 22h ou de doter les bâtiments climatisés, avant le 30 septembre, de systèmes de fermeture automatisés.