Gaz, énergie… Ce qui attend les Français pour l’hiver prochain IllustrationIstock
Marc Ferraci, député Renaissance, l'a récemment déclaré :“l'hiver va être compliqué”. Car en France, les réserves de gaz ne sont pas encore assurées et le parc électrique reste sensible aux pics de consommation. D'autant plus que l'inflation progresse toujours à des niveaux sans précédent.. Mais que se passera-t-il vraiment après septembre ?
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“L’hiver va être compliqué”. Le député Renaissance, (ex-LREM), Marc Ferraci, explique, dans les colonnes du Parisien, que “tous les efforts sont faits pour limiter les contraintes, mais il va y avoir des contraintes“.

En effet, comme le souligne par ailleurs Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture dans le quotidien, “le contexte géopolitique, la guerre, le sujet climatique et l’énergie” sont des sujets qui préoccupent énormément les Français.

Car l’Hexagone souffre, véritablement de l’inflation induite par ces différents facteurs. Et ce n’est pas fini… A partir de septembre, la note risque d’être salée et posera des problèmes majeurs…Notamment d’énergie. Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, déclarait déjà en juillet 2022 : ”il va falloir faire des choix courageux”, dans un contexte de flambée générale des prix de l’énergie.

Électricité : ce qui va se passer après septembre

D’après un article du Monde, la demande des foyers en électricité durant l’hiver serait, en plus, à son paroxysme. Or, pour passer les pics, la consommation du parc électrique de l’Hexagone risquerait théoriquement d’être mise à mal. Cependant, dans cette possibilité réside une part d’incertitude : cela dépendra de l’ampleur de la saison froide…

En cas de crise, des restrictions dans les ménages français, dans l’industrie et les commerces seraient possiblement envisageables, tout comme des “délestages tournants”, des coupures d’électricité localisées pour pallier au déficit. Pour éviter ces circonstances, le gouvernement en appelle “aux écogestes” pour réduire la facture d’électricité. Facture qui, en hiver, risque de grimper dangereusement.

Gaz : une situation délicate pour l’hiver prochain

La commission européenne a quant à elle proposé le 20 juillet dernier un objectif de réduction de 15% de la consommation de gaz des Etats membres pour faire face à l’hiver, expliquait Euractiv. Pour l'heure, le remplissage des stocks n’est qu’à 65% de la capacité maximale, ce qui pourrait compromettre l’ensemble du chauffage européen.

Dans ce sens, L’usine Nouvelle informe qu’Engie aurait pour ambition d’affronter cette crise énergétique et de soutenir l’approvisionnement. Le groupe avait par ailleurs annoncé le 29 juillet qu’il allait reverser une aide de 100 euros aux clients bénéficiaires du chèque énergie pour soutenir les consommateurs.

Que va faire le gouvernement pour réduire l’inflation ?

Alors, afin de soutenir les plus précaires, une prime exceptionnelle de 100 euros a elle aussi été votée par le Parlement pour faire face à l’inflation grandissante en France… Mais sera-t-elle suffisante pour enrayer ce phénomène économique inquiétant ?

Un second levier pour soulager à la fois le parc électrique et le porte monnaie des Français est envisagé. La solution est simple : la Commission de régulation de l'énergie (CRE) souhaiterait mettre en place un système pour limiter la consommation pendant les heures de pointe,  rapporte Capital.

Comment ? En contraignant les fournisseurs d’énergie à proposer des tarifs préférentiels aux usagers décidant de consommer pendant les heures creuses ou d’accepter qu’on leurs coupent en partie l’accès au réseau électrique.