"J'ai trouvé ça trop violent" : un ex-candidat des Traîtres révèle les coulisses du tournage

Publié par Rédaction
le 09/10/2025
les traitres eric antoine M6
Capture vidéo
©Capture vidéo M6
Le jeu animé par Eric Antoine repousse-t-il les limites du divertissement ? Un ancien candidat de la saison 4 a fait des confessions sur Fun Radio, décrivant l'expérience comme "trop violent" psychologiquement. De qui s'agit-il ? On fait le point.

L'intensité du jeu Les Traîtres est son principal moteur de succès. Mais, quel est le prix psychologique de cette immersion totale dans le mensonge ? Alors que la saison 5 touche à sa fin, un ancien candidat la précédente édition vient de livrer des confessions qui jettent un froid. De qui s'agit-il ? On vous dit tout.

Invité sur Fun Radio, l'humoriste belge Nicolas Lacroix est revenu ce 6 octobre 2025 sur sa participation à l'émission d'Eric Antoine. Cet ancien candidat "loyal" a qualifié le tournage de "trop violent". Au-delà du luxueux domaine où s'est déroulé le jeu, c'est un véritable palais angoissant dans lequel les participants ont cohabité ensemble durant plusieurs jours.

 

L'humoriste belge Nicolas Lacroix (saison 4 des Traîtres) est marqué par la violence du tournage

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la paranoïa règne en maitre pendant le tournage. L'ancien finaliste de la saison 4, remportée par l'ancien joueur de football Adil Rami, a livré un témoignage sans filtre. Son verdict sur l'aventure ? "J'ai trouvé ça trop violent".

Selon son propos, cette violence ne vient pas seulement des trahisons, mais également des conditions de tournage des Traîtres. Chaque participant doit être "enfermé dans sa chambre à partir d'une certaine heure", avec des portables confisqués. Cet isolement forcé et violent, loin du monde extérieur, est conçu pour nourrir un climat de suspicion permanente et de fatigue émotionnelle. Comme en témoigne le récit de son expérience dans l'interview vidéo ci-dessous.

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Un sentiment de violence partagé par d'autres participants ?

Loin d'être un cas isolé, ce sentiment est partagé par de nombreuses personnalités. Le chef Norbert Tarayre (saison 2) avait déjà qualifié l'expérience de "dur psychologiquement" en confirmant pour Paris Match : "C'est vraiment violent pour moi", car il fallait "se protéger de tout le monde". L'épreuve semble laisser des traces durables.

Plus récemment, l'actrice Anne-Élisabeth Blateau (saison 5) a confié pour Télé 7 Jours que le jeu était "devenu intense et agressif" très vite. Quant à l'influenceuse Andy Raconte (saison 1), elle se souvient d'une confrontation qui l'a marquée : "Ça a été très violent, j'en ai pleuré…" Ces témoignages dessinent une tendance claire sur l'impact psychologique que peut avoir Les Traîtres sur M6.

Quel suivi psychologique après une telle épreuve ?

Face à cette détresse, la production met bien à disposition une psychologue. Cependant, la question de l'efficacité de ce suivi psychologique pour des célébrités se pose avec acuité. Norbert Tarayre a ainsi révélé avoir continué les consultations "trois semaines après" le tournage et était encore contacté "une fois par mois".

Ce retour à la réalité est d'autant plus complexe que des relations se sont créées sur la base du mensonge, comme le soulignait Anthony Colette (saison 4) en parlant de "psychotage". La culpabilité des Traîtres, à l'image d'Adil Rami fondant en larmes ("J'ai besoin de m'isoler parce que j'ai honte", déclare-t-il à l'issue de sa victoire), montre que personne n'en sort indemne.

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