SociétéArnaques : ces prénoms qui attirent les escrocs
Votre prénom est-il celui que préfèrent les arnaqueurs ? Une nouvelle escroquerie illustre en effet leur attrait pour certains noms plutôt que d’autres… Explications.
IllustrationAFPÀ l'approche de Noël, ce territoire au taux d'incidence particulièrement bas ne veut prendre aucun risque. Un test Covid sera donc exigé pour tout voyageur à partir du 19 décembre.
Dernière ligne droite avant Noël. À 10 jours du Réveillon et à la veille du déconfinement, les Français sont dans les derniers préparatifs de cette fête qu’ils pourront finalement célébrer (presque) normalement. La seconde vague du coronavirus Covid-19 a menacé les retrouvailles familiales jusqu’au dernier moment et, si Noël est sauvé, les Français doivent tout de même faire preuve de prudence. C’est le message transmis par le gouvernement ces derniers jours : évitez d’être plus de six adultes dans la même pièce et maintenez les gestes barrière avec vos proches. Le port du masque est donc conseillé lorsqu’on n’est pas à table, il faut se laver les mains régulièrement et aérer les pièces toutes les heures.
Noël et Covid : les Français appelés à la prudence
Si ces règles viennent un peu casser la magie de Noël, de nombreux Français sont prêts à s’y soumettre afin de ne pas faire prendre de risque à leurs proches les plus fragiles. Selon un sondage OpinionWay pour Proximis, 53% des Français envisagent de ne pas passer le Réveillon ou la journée du 25 décembre en famille. Parmi ceux qui ne veulent pas abandonner la bûche cette année, certains prendront de plus grandes précautions : isolement une dizaine de jours avant les fêtes, test rapide avant de retrouver ses proches, tables séparées, pas d’embrassade… Les solutions sont nombreuses.
Alors qu’une campagne massive de tests doit débuter dans plusieurs villes de l’Hexagone ce lundi 14 décembre, certains Français vont devoir s’y soumettre dans quelques jours s’ils prévoient de changer de région pour les fêtes de fin d’année. Deux départements ont décidé d’exiger un test négatif à toute personne qui arriverait sur leur territoire… Qui est concerné ? Planet fait le point.
Noël et Covid : l'exigence de la Corse
Il va falloir montrer patte blanche avant de célébrer Noël en famille. Comme l’explique Le Monde, les Français qui souhaitent se rendre en Corse pour les fêtes de fin d’année devront obligatoirement fournir les résultats d’un test PCR ou antigénique avant d’arriver sur l’île. Ce dernier devra être réalisé 72 heures avant leur trajet et devra bien sûr être négatif.
Lors d’une conférence de presse donnée le samedi 12 décembre, le préfet de l’île de Beauté a précisé que cette mesure débutera le samedi 19 décembre et se tiendra jusqu’au vendredi 8 janvier, pour tous les Français de plus de 11 ans. "Nous considérons que la très grande disponibilité des tests, que ce soit PCR ou antigéniques, ne doit pas poser de difficulté aux visiteurs", a-t-il ajouté. Ce test sera donc obligatoire si vous prévoyez de passer Noël en Haute-Corse ou en Corse-du-Sud. Faudra-t-il montrer son test aux autorités avant d’embarquer ? Que risque-t-on si on ne se plie pas à la règle ?
Noël et Covid : des contrôles dans les ports et aéroports
Les résultats des tests PCR ou antigéniques ne seront pas demandés directement par le personnel des avions ou des bateaux, a précisé le préfet. Les voyageurs devront néanmoins remplir une attestation sur l’honneur affirmant qu’ils n’ont pas contracté le Covid-19 et qu’ils ne présentent pas de symptômes. "Les personnes devront avoir sur elles et pouvoir présenter, en cas de contrôle de police, un justificatif du laboratoire ou de la pharmacie prouvant qu’ils ont passé le test", a précisé le préfet lors de cette conférence de presse. Des contrôles de police seront donc mis en place dans les ports et aéroports de l’île de Beauté et toute infraction à cette nouvelle règle entraînera une amende de 135 euros.
Comme le précise Le Monde, "ces contrôles ne pourront pas donner lieu à un refus d’embarquement". Les autorités de Corse ont justifié cette décision par la "situation très particulière" des deux départements, qui présentent les taux d’incidence les plus faibles de France métropolitaine. Selon les données de Santé Publique France, ils étaient au 10 décembre, de 21,9 pour 100 000 habitants pour la Haute-Corse et de et de 28,3 pour 100 000 habitants en Corse-du-Sud. La moyenne nationale est actuellement de 114,3 pour 100 000 habitants.
