Risque de pénuries : les 7 bons réflexes à adopter au supermarché

Publié par Eléonore Bounhiol
le 05/04/2022
store shelves without canned food during a rush of demand due to coronavirus
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Depuis le début de l’année, l'inflation ne cesse d’augmenter. Avec, en plus, les conséquences de la guerre en Ukraine, les professionnels du secteur agroalimentaire craignent de plus en plus des pénuries. Viandes, huiles, œufs… De nombreux produits du quotidien sont menacés de ruptures. Dans les foyers, l’inquiétude monte. Pas de panique, toutefois : pour éviter les déconvenues, ainsi qu'un trop grand trou dans votre portefeuille, suivez ces 7 conseils lorsque vous faites vos courses.

Depuis plusieurs semaines, les ménages français vivent au rythme de la crise russo-ukrainienne, dont les conséquences se font ressentir jusque dans leur budget quotidien. A la flambée des prix de l’énergie et la hausse du coût des matières premières induites par la guerre s’ajoutent, en plus, une terrible épidémie de grippe aviaire, qui décime les élevages de volaille française, mettant en péril la production de poulet, de canards, et d’oeufs.

L'inquiétude monte, et à raison : en mars 2022, l’INSEE enregistrait une inflation de 4,5%.

Parmi les produits alimentaires, ce sont les pâtes qui ont le plus augmenté : + 13% en une année. Mais cette hausse n’aurait pas grand-chose à voir avec la guerre en Ukraine, souligne l’Obs. “Elles sont fabriquées à partir de farine de blé dur, produite au Canada, le premier exportateur mondial, qui a perdu la moitié de sa récolte dans la canicule historique de l’été dernier”, explique le journal.

Des rayons déjà pris d’assaut

Les œufs, eux aussi, ont connu une hausse de prix spectaculaire, et qui devrait encore s’aggraver dans les prochaines semaines.

On craint même des pénuries alimentaires, notamment sur certains produits comme l’huile de tournesol, d’ordinaire massivement importée d’Ukraine. Il n’est donc pas surprenant que ces rayons soient pris d'assaut par les consommateurs inquiets. Vous avez peut-être même déjà remarqué que les étals de pâtes et d’huiles végétales étaient de plus en plus maigres dans votre supermarché.

Pour autant, les autorités se veulent, pour l’heure, rassurantes : aucun risque de pénurie n’est à craindre dans l’immédiat, bien que des ruptures de stocks provisoires puissent survenir.

Toutefois, pour vous adapter au mieux à cette situation exceptionnelle, sans en faire pâtir votre portefeuille, il y a de bons réflexes à prendre, et de mauvais comportements à éviter. Découvrez dans notre diaporama les 7 choses que vous devez faire face au risque de pénurie.

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Ne paniquez pas

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grocery store shelves are empty due to panic buying caused for the caronavirus pandemic
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La première des choses à faire, c’est.. de ne rien faire ! Même si le climat est très anxiogène, et qu’il est de plus en plus difficile de s’en sortir côté budget, paniquer ne ferait qu’aggraver la situation.

Les scènes de liesse dans les supermarchés, comme à la veille du premier confinement en 2020, ne sont pas souhaitables. Restez-donc calme et responsable dans vos achats. La plupart des grandes surfaces assurent avoir des stocks largement suffisants jusqu’à l’été, au moins.

Il n’y a donc nul besoin de se précipiter pour remplir vos placards.

Ne faites pas de stocks

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shopping cart full of toilet paper during crisis covid-19 3d rendering
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Puisque les prix devraient continuer d’augmenter, il pourrait être tentant de faire des stocks au plus vite pour ne pas avoir à payer plus cher à l’avenir. Mais c’est une stratégie dangereuse, selon les professionnels du secteur, car plus les consommateurs se mettront à faire des stocks, plus le risque de pénurie, faute de réassort assez rapide, sera accru.  

Limitez vos déplacements

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man buying food products in the supermarket shopping
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Image d'illustration

La solution pour faire baisser vos dépenses alimentaires ? Se rendre au supermarché une seule fois par mois.

Organisez-vous à l’avance, faites le tri dans vos besoins, et achetez tout en une seule fois. Ce système vous permettra d’éviter d’augmenter chaque semaine vos dépenses en rachetant des denrées que vous avez déjà en stock, ou en ajoutant à votre caddie des produits dont vous n’avez pas réellement besoin.

Surtout que les prix peuvent aussi augmenter d’une semaine à l’autre.

N'ayez pas peur des premiers prix

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kaliningrad, russia - january 31, 2021  pasta on supermarket shelves
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Certains aliments premier prix sont tout aussi bons que leurs homonymes de marque, et ils sont jusqu’à 60% moins chers. Pour équilibrer votre budget courses, n’hésitez pas à les mettre dans votre caddie. 

Privilégiez les marques distributeurs

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at the supermarket  happy family of three, holding hands, walks through fresh produce section of the store father, mother and daughter having fun time shopping high angle panoramic shot
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De la même manière, les marques distributeurs seront toujours moins chères que les autres marques, et en période d’inflation, échanger un paquet de riz ou de pâtes de marque pour une marque de supermarché peut vous faire gagner de précieux centimes. 

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Soyez attentifs aux promotions

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woman in grocery aisle of supermarket with coupons
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Pour limiter les dégâts et ne pas perdre trop de clients, les supermarchés devraient déployer un véritable plan d’attaque face à l'inflation grandissante : vous pouvez donc misez sur des promotions alléchantes dans les prochaines semaines. N’hésitez pas à en tirer parti pour réduire le prix de votre chariot. 

Changez vos habitudes de consommation

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many empty shelves at a supermarket
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Pour adapter votre panier de courses à l’inflation, pourquoi ne pas, tout simplement, changer vos habitudes alimentaires ? Privilégiez les féculents peu impactés par l’inflation plutôt que les pâtes, et remplacer l’huile de tournesol par des alternatives. Le pain blanc est devenu trop cher ? Passez au pain de seigle, excellent pour la santé. 

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