Guerre en Ukraine : la liste des produits qui vont faire grimper le prix de votre ticket de caisse

Vous pourriez bientôt avoir du mal à boucler vos fins de mois. La guerre en Ukraine engendre en effet de graves conséquences économiques ; dont certaines pourraient s’avérer très lourdes à porter pour les Françaises et les Français. Ces derniers devront bientôt s’attendre à diverses hausse des prix des produits de la grande consommation, rappelle Le Parisien. Elles seront d’autant plus élevées qu’il faudra aussi composer avec l’inflation déjà évoquée dans nos colonnes.
Plus d’informations à ce propos dans notre diaporama, que vous retrouverez en conclusion de cet article.
Fort heureusement, il n’y a pas matière à craindre une pénurie alimentaire en France, insistent nos confrères. L’Hexagone demeure, en effet, un “grand pays agricole”. Mais il faudra tout de même faire attention au moment de faire ses courses… Le plus simple, pour amortir le surcoût, consiste donc à suivre quelques astuces de pingre.
Courses : quelques astuces pour payer un peu moins cher
Commencez ainsi par ne pas prendre les produits situés à portée naturelle d'œil sur les rayons : ils ont généralement été placés là sciemment. Ceux installés plus bas coûtent généralement moins cher. Prévoyez aussi une enveloppe spécifique pour votre budget courses et tenez-vous y ! Ainsi, il sera plus simple de maîtriser de A à Z vos dépenses.
Pensez également à rédiger une liste de courses avant d’aller au marché et à ne pas faire vos emplettes le ventre vide, au risque sinon de vous laisser tenter par toute une série de produits superflus. Vous pouvez aussi planifier ce que vous allez manger pour faciliter davantage encore le contrôle de vos finances.
1 - Une hausse globale de 3% sur les produits de grande consommation ?

Les prix des biens de consommation courante n’ont pas attendu la situation en Ukraine pour grimper, rappelle Emily Mayer, directrice business insight pour l’Institut IRI. Interrogée par Le Parisien, elle explique qu’avant même le début du conflit, une augmentation moyenne de 3% des prix était attendue à compter d’avril. La hausse la plus forte était prévue sur l’alimentaire.
2 - Les produits de boulangerie et les pâtisserie

Le blé, indispensable à la production de farine, se fait plus rare en raison du conflit. Dès lors, les produits qui en dépendent pourraient coûter plus cher informe encore Le Parisien, qui évoque toutes les pâtisseries et les différents produits de boulangerie. Mais quid de la traditionnelle baguette ; dont le prix est décidé individuellement par chaque boulanger ?
3 - La baguette

La baguette, rapportent encore nos confrères, est un produit d’appel. Cela signifie que le prix des baguettes devrait être préservé autant que faire se peut. Cependant, les boulangers ont l’interdiction formelle de vendre à perte. Certaines des baguettes les moins chères pourraient donc coûter plus à terme.
4 - Le cochon

Les produits à base de cochon coûteront bientôt plus cher. Au total, souligne Le Parisien, le surcoût producteur attendu est de 15 euros en moyenne. Pour les Françaises et les Français, comptez 4 centimes de plus la barquette de jambon.
5 - La volaille & les œufs

Le porc n’est pas la seule viande à coûter davantage. La viande blanche s’avère aussi plus onéreuse… puisqu’un surcoût de 55 centimes par animal est attendu en sortie de ferme. Auquel s’ajoute un second surcoût de 22 centimes, du fait de la guerre. Les œufs aussi coûteront bientôt davantage.
6 - La vache et les produits laitiers

Vous aimez la viande de bœuf ? Il va falloir se serrer la ceinture ! Tous les produits émanant de la vache coûteront bientôt davantage. C’est-à-dire la viande, bien sûr, mais aussi le beurre ou le lait dont le litre pourrait prendre deux ou trois centimes.
7 - L’huile

Le litre d’huile de colza, de tournesol ou de palme coûtera forcément plus cher : l’Ukraine compte parmi les plus gros producteurs (7 millions de tonnes pour le tournesol). Pire ! Le marché est d’ores et déjà tendu du fait de mauvaises récoltes…