Plus de 2000 bouteilles de “Sniper 1000” ont été saisies par les autorités depuis le début de l’année alors que sa commercialisation est interdite en France depuis 10 ans.
Presque 2 euros le litre d’essence, c’est le constat des 38,7 millions d’automobilistes Français selon developpement-durable.gouv.fr. Notre dépendance aux carburants est encore aujourd’hui extrêmement élevée, et pour cause, les alternatives aux voitures thermiques ne sont pas toujours plus simples et si avantageuses financièrement. Le résultat, les automobilistes grincent des dents, sans pouvoir vraiment y faire quelque chose, bien que certaines alternatives existent pour payer deux fois moins cher son carburant.
Vers une “pénurie” d’essence pour la fin d’année ?
Dès le mois de septembre, les principaux pays producteurs de pétrole vont volontairement baisser la quantité de barils vendus, 1 million en moins chaque jour rien qu’en Arabie Saoudite. Un accord entre les principaux fournisseurs a été trouvé. Parmi les pays responsables de cette mesure, l’Arabie Saoudite ou encore la Russie. Cette alliance porte un nom, l’OPEP+, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. Elle permet d'ajuster la production de pétrole pour maintenir l’équilibre sur le prix du baril. Augmenter la production de pétrole contribuerait alors à la baisse en valeur du baril de pétrole.
Le prix du baril au 14 septembre 2023 s’établit ainsi à environ 89 dollars selon prixdubaril.com. Un baril contient environ 158 litres, il est ainsi vendu à l’heure actuelle environ 0,56 dollar le litre. À titre de comparaison, il était le 27 juin à 73 dollars. L’Arabie Saoudite se défend en indiquant que cette politique de baisse de la production est destinée à «soutenir la stabilité et l'équilibre des marchés pétroliers» selon le ministère local. À quel point la pénurie pourrait nous impacter ?
Une progression du baril inarrêtable
Les USA et le Brésil, qui ne font pas partie de l’OPEP+, ont quant à eux augmenté leurs productions de pétrole, mais les deux pays ne devraient pas permettre de répondre entièrement à la demande internationale. La progression du prix du baril semble inévitable.
Mais au-delà du prix, la pénurie va-t-elle nous empêcher de nous fournir en essence ? Si les livraisons seront plus rares, rien n’indique pour autant des problèmes d’approvisionnement dans les 11 000 stations-services du pays. Soyez rassurez, à ce stade, inutile de se ruer dans les stations-services. En plus d'une baisse de la production de pétrole, la très forte demande internationale actuelle facilite cette future hausse des prix du baril.
Une demande en hausse
Un autre critère responsable de l’augmentation des prix du baril se trouve du côté des consommateurs, où la demande n’a jamais été aussi forte. L’après-covid a amené le retour progressif de la production industrielle en Chine, les avions tournent de nouveau à plein régime nécessitant des quantités de pétroles importantes. Tout cela va alors présager une nouvelle montée des prix à la pompe dans les prochaines semaines. À ce rythme-là, il se pourrait bien que les Français demandent un plein d'essence pour les fêtes de fin d'année.