Que vous soyez un passionné de numismatique ou un collectionneur aguerri, il est essentiel de savoir identifier les pièces de valeur. Voici quelques critères pour reconnaître une pièce de monnaie rare.
Les Français laissent visiblement trop d'argent à la banque. Tant et si bien, indique le site spécialisé MoneyVox, que certains établissements bancaires envisagent désormais de taxer les dépôts. L'un d'entre eux - N26 - a même franchi le Rubicon. Depuis le 19 octobre 2020 les clients, parmi les 1,6 millions de contribuables à avoir ouvert un compte chez eux, qui souhaitent leur confier plus de 50 000 euros sont taxés à hauteur de 0,5%.
A titre d'exemple, être titulaire d'un compte de 70 000 euros coûte donc 100 euros à l'année.
Cette situation, poursuit le pure-player, n'a rien de très étonnant. Coronavirus CoVid-19 oblige, les Françaises et les Français ont tendance à se réfugier dans l'épargne. "L'encours des dépôts à vue dépasse les 450 milliards d'euros en France", explique notamment Philippe Crevel, macro-économiste et directeur du Cercle de l'Epargne, contacté par nos confrères. Et tout cela coûte cher aux banques. "Aujourd'hui, on est dans un monde où les taux interbancaires sont négatifs. En tant que banque, cela a un coût", détaille par exemple Jérémie Rosselli, le directeur général de N26, qui procède de la sorte sur tous les marchés où la réglementation le lui permet.
Taxer les dépôts, une pratique récente en France ?
Certes, en France, la pratique demeure marginale et assez récente. Mais à l'étranger, elle apparaît beaucoup plus normale. En Suisse, en Allemagne, au Danemark comme en Italie, elle est même courante. Généralement, nos voisins d'Outre-Rhin taxent les dépôts supérieurs à 100 000 euros, mais certaines n'hésitent pas à prélever un taux de -0,% au premier centime, comme c'est le cas de la Volksbank Raiffeisenbank à Fürstenfeldbruck.
Taxer les dépôts : la pratique va-t-elle se généraliser en France ?
Dans l'Hexagone aussi, un certain nombre d'établissements bancaires commencent à s'interroger. Dès lors, faut-il craindre que la décision de N26 n'inspire ses concurrents ? C'est une possibilité qu'il n'est pas possible d'ignorer.
En 2018, les taux négatifs pratiqués par la BCE auraient coûté 2 milliards d'euros aux banques françaises. La tentation pourrait donc exister, estime MoneyVox.
"La question se pose fatalement pour les très gros dépôts", estimait récemment la direction de la Société Générale, qui n'a pas encore tranché, indiquent nos confrères : "Nous observons bien entendu les comportements des différents acteurs traditionnels et digitaux en la matière mais le sujet n'est pas à l'ordre du jour chez nous", détaille la banque rouge et noir.
Pourquoi les banques françaises ne taxent pas (encore ?) les dépôts
"Dans les faits, les banques pourraient appliquer des taux négatifs mais elles ont, pour le moment, préférer jouer sur la rémunération des services qu'elles offrent plutôt que le taux des dépôts pour maintenir leur rentabilité. La question pourrait se poser sur les dépôts les plus importants. Pour le moment, le caractère concurrentiel du marché bancaire limite les tentations", rappelle l'économiste Philippe Crevel.
Somme toute, les établissements bancaires ont d'autres façons de faire payer leurs clients...