Des nouveaux feux tricolores intelligents sont installés dans plusieurs communes de France. Ces appareils, pourtant interdits, devraient bientôt être de plus en plus nombreux.

La sécurité routière serait-elle devenue une priorité absolue du gouvernement ? Depuis quelques années, de nouveaux systèmes et appareils naissent, pour rendre les routes plus sûres. Après le passage aux 80 kilomètres heures sur les routes de campagne ou l'implantation de radars automatiques, capables de repérer plusieurs infractions, ce sont désormais les feux "intelligents" qui se développent sur notre territoire. 

Ce nouveau système, dont le déploiement devrait s'intensifier, n'est pourtant pas légal en  France, indique le site spécialisé, Radrasauto.com. En effet, ces appareils ne sont pas autorisés, au regard de la réglementation sur la signalisation routière, précise le site. 

Radarsauto.com les décrit comme "un système électronique qui permet de faire varier la couleur du feu en fonction de la vitesse du véhicule en approche". Ainsi, il en existe déjà deux types qui fonctionnent dans le pays : le "feu sanction" qui passe au rouge si un usager ne respecte pas la limitation de vitesse et le "feu récompense" qui passe au vert si l'usager en approche respecte bien la vitesse autorisée. 

Un système (pour l'instant) interdit

Le gouvernement a bien confirmé que "l'utilisation de feux asservis à la vitesse pour une finalité de modération de la vitesse n'est pas conforme à la réglementation, à la fois concernant le domaine d'emploi des feux de circulation et l'asservissement du cycle de feux à la vitesse des véhicules", rapporte le site. 

Mais le ministère de l'Intérieur ne prévoit pas de supprimer ce dispositif pour autant. Ce dernier a signifié que comme "ces dispositifs présentent toutefois un intérêt par rapport à la finalité recherchée et intéressent de nombreuses collectivités", il compte mettre en place "un cadre expérimental global" dans les prochains mois afin de le proposer ensuite, aux communes intéressées.