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Où commencer ? Combien mettre de côté ? En épargne, il n'existe pas de réponse universelle valable pour tout le monde. Toutefois, certaines bonnes pratiques sont à connaître pour optimiser ses investissements, son budget et, plus globalement, ses finances. L'assurance-vie, par exemple, est "l'un des meilleurs véhicules d'épargne au monde" selon Karl Toussaint du Wast, conseiller en gestion de patrimoine et fondateur de NetInvestissement. Si cette solution d'épargne peut paraître complexe au premier abord, ne l'abandonnez pas pour autant : sa souplesse et sa diversité vous permettront d'économiser et surtout de générer de l'argent pour mener à bien vos projets de vie et vous constituer un capital.
Pour ce faire, il convient de prendre en compte un certain nombre de conseils afin de perfectionner votre épargne. Dans notre diaporama ci-dessous, Karl Toussaint du Wast aborde avec nous les "âges-clé" de l'assurance-vie, pour vous permettre d'élaborer une stratégie d'investissement pérenne. Attention toutefois, l'expert est formel : "Ces propos, qui sont les grandes règles d'or de la gestion d'un contrat d'assurance-vie, sont certes pertinents, mais théoriques. Chacun est un cas particulier selon ses revenus, son profil, son évolution de vie".
"N'oubliez pas d'ouvrir plusieurs assurances-vie !", martèle le conseiller en gestion de patrimoine. Mais à quoi cela sert-il, au juste ? "Le livret A, le PEA... On ne peut en avoir qu'un. En revanche, on peut avoir autant d'assurances-vie que l'on souhaite !", explique Karl Toussaint du Wast. "Même si vous ne mettez pas beaucoup d'argent dessus, il faut les mettre en concurrence. Cela vous permet de voir la manière dont les contrats sont gérés, évaluer la qualité des conseils et du suivi, savoir si vous êtes plus à l'aise chez un assureur ou chez une banque... Au bout de trois ans, faites le point et essayez de voir si un contrat a été meilleur que l'autre", détaille-t-il. Là, il ne vous reste plus qu'à transférer votre épargne sur le contrat qui s'est montré le plus performant.
Ce n'est pas le banquier qui décide, mais le client qui a le pouvoir et qui fixe les règles. - Karl Toussaint du Wast, fondateur de NetInvestissement.
Par ailleurs, le spécialiste des finances tient à rappeler aux épargnants de défendre leurs intérêts. "Pendant longtemps, culturellement, on ouvrait son assurance-vie dans la banque des parents, qui eux-mêmes avaient ouvert la leur dans la banque de leurs parents. Aujourd'hui, il y a plus d'un outil pour comparer, alors ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier !", conclut Karl Toussaint du Wast.
L'entrée dans la trentaine est le moment idéal pour ouvrir un contrat d'assurance-vie. "C'est généralement à cet âge-là que l'on achète sa résidence principale et que l'on souhaite diversifier ses placements. L'assurance-vie étant une excellente enveloppe, c'est un bon premier choix quand on veut commencer à investir", explique Karl Toussaint du Wast.
"Quand un enfant naît, c'est toujours une bonne idée de lui ouvrir une assurance-vie à son nom. Les parents restent les tuteurs légaux jusqu'à la majorité de l'enfant, et décident donc de la stratégie au sein du contrat. A savoir : il est possible de prévoir une clause de blocage jusqu'aux 25 ans de l'enfant", recommande l'expert en gestion de patrimoine.
"Si vous n'avez toujours pas ouvert d'assurance-vie à 40 ans, c'est le moment où il faut absolument le faire. On peut considérer que l'on est à la moitié de sa vie, on arrive en haut de la montagne : il faut ouvrir une assurance-vie pour commencer à diversifier ses placements", conseille le fondateur de NetInvestissement.
"Dans les grandes lignes, on considère qu'à 50 ans notre épargne est du 50/50 : 50% de placements sécurisés et 50% d'actions. Ces actions, j'ai 10 à 15 ans pour progressivement les faire glisser vers des placements plus sûrs pour arriver à une épargne 100% sécurisée au moment de ma retraite", note le spécialiste, tout en rappelant que chaque cas est unique.
"Quoiqu'il arrive, ouvrez votre assurance-vie avant vos 70 ans. C'est certes un produit financier de capitalisation, mais c'est aussi un très bon outil de succession. S'il a été ouvert avant vos 70 ans, vous autrez droit de transmettre un maximum de 152 500 euros par parent et par enfant, somme totalement éxonérée de droits de succession. Si vous l'ouvrez après vos 70 ans, la limite chute à 30 500 euros par parent et par enfant", articule Karl Toussaint du Wast.