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L’affaire est décidément de plus en plus complexe. Trois mois après la mort d’Elisa Pilarski, on ne sait toujours pas quels animaux sont impliqués dans ce drame. Le corps de la jeune femme a été retrouvé dans une forêt de l’Aisne le 16 novembre dernier par son compagnon alors qu’elle promenait leur chien Curtis. Une chasse à courre avait lieu au même moment dans cette forêt. La mort de la jeune femme, qui était enceinte de six mois, "a pour origine une hémorragie consécutive à plusieurs morsures de chiens aux membres supérieurs et inférieurs ainsi qu’à la tête", a conclu l’autopsie.
Mort d’Elisa Pilarski : quid des prélèvements génétiques ?
Une information judiciaire a été ouverte contre X pour "homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence (…) résultant de l’agression commise par des chiens". Le procureur de la République de Soissons ne s’est plus exprimé sur l’affaire depuis la fin du mois de novembre. Un silence de trois mois récemment dénoncé par les avocats de Christophe Ellul – le compagnon d’Elisa Pilarski – et par celui du maître de la chasse à courre.
Les enquêteurs poursuivent leurs investigations, qui pourraient durer plusieurs mois. Très rapidement après le drame, des prélèvements génétiques ont été effectués sur 67 chiens, les cinq de la victime et 62 animaux d’un équipage de chasse à courre. Une vingtaine d’entre eux étaient présents en forêt le jour de la mort de la jeune femme. L’objectif de ces analyses ADN ? Pouvoir identifier quels chiens ont mordu la victime. Des réponses très attendues, notamment par les chasseurs et qui auraient dues être dévoilées au mois de février… Mais il va encore falloir patienter. Selon les informations de France Info, les prélèvements ADN et salivaires qui ont été effectués au mois de novembre n’ont toujours pas été envoyés au laboratoire chargé de les analyser. Ils "sont toujours dans les placards de l’identité judiciaire dans l’attente d’être envoyés à un laboratoire privé", précise la radio publique. La raison serait purement financière.
Mort d’Elisa Pilarski : des analyses trop chères pour la justice
Les résultats de ces analyses étaient très attendus. Au mois de décembre, la mère d’Elisa Pilarski indiquait que ces derniers ne seraient pas connus avant la fin du mois de février. Il n’y a, désormais, plus aucune date buttoir. D’après France Info, la justice justifie ce retard par un coût trop élevé des analyses, qui avoisinerait les 100 000 euros. "Une facture jugée un peu excessive par la justice, même en matière criminelle", ajoute la radio.
Présentées un temps comme essentielles au dossier, ces analyses pourraient être effectuées par d’autres scientifiques. La justice attendrait désormais le devis d’un laboratoire concurrent. Après ce rebondissement, les résultats des analyses génétiques ne seront pas connus de sitôt. Le procureur de la République de Soissons avait pourtant estimé que ces prélèvements étaient prioritaires. "Je suis sidéré qu’on en soit au point mort, que ces examens ne soient pas en route (…) Oui c’est coûteux, mais rien ne vaut une vie", s’est étonné Me Alexandre Novion, l’avocat de Christophe Ellul, auprès de France Info. L'enquête sur la mort de la jeune femme semble pourtant avancer.
Mort d’Elisa Pilarski : où en est l’enquête ?
Trois mois après la mort d’Elisa Pilarski, et alors qu’aucune communication n’a été faite par la justice, l’enquête semble pourtant avancer. La juge d’instruction chargée de l’enquête s’est rendue sur les lieux du drame mercredi 12 février, en compagnie de témoins clefs, Christophe Ellul et Sébastien van den Berghe. Le compagnon de la jeune femme et le maître d’équipage du Rallye la Passion ont également été entendus par le magistrat dans ce dossier. Depuis la mort de la jeune femme, les chasseurs continuent de défendre leurs chiens, affirmant qu’ils n’ont rien à voir avec son décès tragique. Le compagnon de la victime a expliqué à plusieurs reprises avoir croisé plusieurs chiens de chasse près de son corps. Selon lui, ils n’étaient pas agressifs.
Alors que les témoignages de différents protagonistes semblent parfois se contredire, le procureur de la République de Soissons devrait s'exprimer dans quelques jours, à la fin du mois de février.