Mercredi 2 octobre, deux des principaux coaccusés du procès des viols de Mazan ont été entendus par les juges. Thierry P. et Jérôme V. ont livré des explications choquantes et donné des détails glaçants...
"Putain, il m'a mordu, il faut l'euthanasier !" Christophe Ellul, compagnon de la victime, regrette ses paroles lâchées devant des gendarmes. En effet, BFMTV explique que Curtis, le chien du couple aurait mordu son maître lorsque celui-ci est venu le chercher au chenil. L'animal était gardé au le début de l'enquête.
Si l'entourage de Christophe Ellul ne nie pas ses propos, il tient à relativiser et précise que le mari d'Elisa Pilarski était "sous tranquillisants", lors des évènements. C'est la raison pour laquelle il aurait alors tenu des "propos confus" ce jour-là.
L'exclamation à l'encontre de Curtis est d'autant plus étonnante que le maître n'a de cesse de soutenir son chien depuis le début de l'affaire. Sur les réseaux sociaux, il explique que Curtis n'aurait jamais pu s'en prendre à sa compagne. "Tout ceux qui connaissent Elisa et Curtis savent que c'était un duo qui marchait bien" expliquait même Christophe Ellul à France 3.
Un chien agressif
Il demande par ailleurs à ce que les droits de l'animal "soient respectés", explique BFMTV. "Il est en train de pourrir dans un box, seul, dans une structure absolument pas adaptée, c'est le cauchemar. Ils vont le rendre fou, tous les experts canins sont d'accord avec cela. Sa sécurité est en danger, il n'a pas été pris en charge correctement dès le départ", déplore le compagnon d'Elisa Pilarski à la chaîne d'information.
Christophe Ellul maintient que le comportement agressif de son chien est dû à un traumatisme. Pourtant, BFMTV rappelle que l'animal a également mordu un bénévol e de la fourrière où il était placé. Un vétérinaire présent sur les lieux, raconte à la chaîne d'information que les témoins de la scène ont été forcés de "lui donner des coups de chaise pour lui faire lâcher prise".