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Les chiffres ne sont pas bons. Si la circulation actuelle du virus n’est pas comparable à celle du printemps dernier, les autorités sanitaires sont inquiètes. Après plusieurs mois successifs de baisse du nombre de nouveaux cas et d’admissions en réanimation, l’épidémie connaît un nouveau sursaut en France, un "frémissement", préfèrent dire certains médecins. Un rebond qui contraste avec la baisse significative et continue des indicateurs depuis le mois d’avril. Le déconfinement entamé le 11 mai n’a pas non plus inversé la courbe et tout semble s’être joué au mois de juillet et au début de ce mois d’août. A qui la faute ? Faut-il blâmer les Français ?
Covid-19 : les Français appelés à la vigilance
Ces dernières semaines, le gouvernement de Jean Castex n’a pas hésité à tirer les oreilles des mauvais élèves, rappelant que le respect des gestes barrière n’était pas une option. Le ministre de la Santé Olivier Véran ne s’est pas montré très tendre, affirmant le 10 juillet avoir observé un "relâchement de certains comportements dans certaines situations, dans tous les milieux". Il appelait donc les Français à la "vigilance au quotidien". Le coup de grâce est arrivé cette semaine avec la publication du dernier avis du Conseil scientifique. Dans son rapport, l’instance invite les grandes villes à préparer un plan de "confinement local plus ou moins important en fonction de l’épidémie". Selon elle, la deuxième vague frappera la France à l’automne ou à l’hiver.
Sommes-nous tous responsables des derniers événements et de ceux qui se produiront à la rentrée ? Depuis quelques jours, les Français sont pointés du doigt comme les mauvais élèves : les jeunes se rassemblent pour faire la fête, les vacanciers rechignent à porter le masque quand il le faut et certains commerçants ne respectent pas les règles. Il y a encore quelques semaines, le gouvernement saluait pourtant l’implication des Français et affirmait que contenir l’épidémie n’aurait pas été possible sans eux. Que s’est-il donc passé entre temps ? Après plusieurs mois loin les uns des autres, les Français ont décidé de retrouver leurs proches…
Covid-19 : les Français se sont-ils relâchés ?
Selon Santé publique France, de nombreux clusters ont pour origine des rassemblements familiaux. A Annecy, un mariage réunissant 93 personnes est devenu un des plus gros clusters d’Auvergne-Rhône-Alpes : sur l’ensemble des invités, 21 ont été testés positifs au virus et près de 200 cas contacts ont déjà été identifiés. En Bretagne, plusieurs jeunes Rennais ont été épinglés après avoir été contaminés lors d’une fête à Saint-Malo. Si le gouvernement ne l’a pas dit, le message est clair : si vous vous rassemblez sans respecter les gestes barrière, vous participerez à l’arrivée de la seconde vague sur le territoire.
Interrogé par La Croix, l’épidémiologiste Martin Blachier tient à minimiser la responsabilité des Français. Selon lui, "les gens ne se sont pas relâchés, ils ont simplement suivi le mouvement du déconfinement". "Les restaurants ont rouvert, alors ils y sont allés ; les cinémas ont rouvert, ils y sont retournés… Sans masque. Comment leur reprocher ? On les accuse d’être irresponsables, alors qu’aucune consigne claire ne leur a été donnée", ajoute le médecin auprès du quotidien. Doit-on changer nos comportements ? Les dernières annonces du gouvernement sont quelque peu contradictoires...
Covid-19 : des mesures contradictoires ?
Pour éviter une deuxième vague, les Français vont devoir faire encore quelques efforts et pour longtemps. Le gouvernement a déjà pris les choses en main en rendant le port du masque obligatoire dans les lieux publics clos. De plus en plus de villes vont même plus loin en le rendant obligatoire dans les rues fréquentées ou sur les marchés. Selon un sondage YouGov pour le Huffington Post, 84% des Français sont prêts à porter un masque à l’extérieur afin de lutter contre la propagation du Covid-19. Les Gaulois réfractaires seraient-ils finalement de bonne volonté ? Si les Français sont prêts à faire des efforts, certaines décisions du gouvernement semblent en contradiction avec ce qui leur est demandé : alors qu’on conseille de ne pas multiplier les rassemblements privés, les spectacles de plus de 5 000 personnes seront de nouveau autorisés dès le 15 août...