
Ce vendredi 14 mars, Météo France a placé 30 départements en vigilance pour neige-verglas dont 3 départements en alerte orange. Découvrez-les au sein de notre diaporama.
Son état de santé fait l’objet de vives inquiétudes. Le pape François, âgé de 88 ans, a été admis à l'hôpital Gemelli de Rome vendredi 14 février pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu'il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle.
Cette hospitalisation est la quatrième depuis 2021, alors que le souverain pontife, de son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d'opérations du côlon et de l'abdomen à des difficultés à marcher.
"La nuit s'est bien passée. Ce matin, le pape François s'est levé et a pris son petit déjeuner", selon un bref communiqué, une semaine après son hospitalisation. Le Vatican avait fait savoir jeudi soir que l'état de santé du pape était en légère amélioration. "L'état clinique du Saint-Père s'améliore légèrement. Il est apyrétique (sans fièvre) et ses paramètres hémodynamiques (circulation sanguine) restent stables", a annoncé le Vatican dans un bulletin de santé. "Ce matin, il a reçu l'Eucharistie et s'est ensuite consacré à ses activités professionnelles", selon la même source.
Selon une source vaticane, il s'agit de contacts avec ses plus proches collaborateurs, la lecture et la signature de documents et des appels téléphoniques. Dans la journée déjà, des cardinaux s'étaient montrés encourageants sur l'état de santé du pape argentin, assurant que ce dernier était "sur la bonne voie".
Ce qui inquiète particulièrement, c’est que le chef du Vatican aurait eu de graves problèmes pulmonaires dans sa jeunesse conduisant à l'ablation d'un poumon. Comme le rapporte Le Figaro, le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi expliquait en 2013 peu après l’élection de François, que ce dernier a subi en 1957 “une opération au cours de laquelle une partie d'un poumon lui a été enlevée”.
C'est une pneumonie aiguë qui aurait valu au souverain pontife l'ablation de la partie supérieure du poumon droit, selon l'Agence catholique argentine. Et nos confrères de préciser que s'il s'agit d'une intervention lourde, la pneumonectomie ne réduit la plupart du temps ni l'espérance ni la qualité de vie des patients.