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Un dernier adieu. Après le violent assassinat de Samuel Paty, décapité par Abdoullakh Anzorov - un ressortissant Russe tchétchène de 18 ans - le vendredi 16 octobre, la France est bouleversée. Il a été tué, rappelle Midi Libre, à l'arme blanche à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Le parquet antiterroriste a été saisi, poursuit le quotidien.
Depuis la tuerie, les hommages se multiplient. Récemment, note le Huffington Post, le département des Yvelines a proposé de renommer l'établissement du Bois d'Aulne, dans lequel Samuel Paty enseignait.
"Nous proposons que le collège du Bois d'Aulne prenne le nom de Samuel Paty pour que personne n'oublie jamais ce drame. La liberté d'expression est l'un des socles de notre République. Il est de notre devoir de continuer à la défendre coûte que coûte et de ne jamais céder face à la barbarie", affirme notamment Pierre Bédier, le président du département. Il fait référence au fait que le professeur a été tué après avoir montré, durant un cours d'enseignement moral et civique, des parodies de Mahomet publiées par Charlie Hebdo.
Mort de Samuel Paty : des hommages très personnels
"Adieu monsieur le professeur", ont décidé d'entonner des dizaines de manifestants, réunis place de la République à Paris, le dimanche 18 octobre 2020. Ces Françaises et ces Français bouleversés par la mort violente de Samuel Paty lui ont accordé un dernier hommage, en chanson, porté par un homme et sa guitare. Le moment, indique encore une fois le Huffington Post, était particulièrement touchant.
Sur les paroles d'Hugues Auffray, ils ont tenu à dire au revoir à l'instituteur de 47 ans.
Samuel Paty faisait-il l'objet d'une fatwa ?
Ils "ont manifestement lancé une fatwa" contre Samuel Paty, a estimé Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, sur le plateau d'Europe 1 ce dimanche 18 octobre 2020. Mais de quel "ils" parle-t-on ? D'après France Info, qui s'attarde sur la question, il s'agit du militant islamiste radical Abdelhakim Sefrioui, ainsi que du père de l'une des collégienne étudiant à Conflans Saint-Honorine. Tous deux font aujourd'hui parti des onze personnes placées en garde à vue. Le suspect principal, Abdoullakh Anzorov, a été abattu.
Le ministre ne s'arrête pas là : il a décidé de s'attaquer au Collectif contre l'islamophobie (CCIF), qu'il juge "manifestant impliqué". Pourquoi ? Parce que le parent d'élève placé en garde à vue aurait "fait référence très clairement à cette association". Dès lors, il n'y a pas d'autre solution que de la dissoudre, juge-t-il. "C'est une association qui touche des aides d'Etat, des déductions fiscales. Il y a un certain nombre d'éléments qui nous permettent de penser que c'est un ennemi de la République", a-t-il fait valoir.
Menacé sur les réseaux sociaux, Samuel Paty avait porté plainte
Tout a commencé quelques jours avant le drame, précise Midi Libre, puisqu'à l'époque la situation "avait dérapé sur les réseaux sociaux". Un parent d'élève avait, en effet, diffusé une vidéo dans laquelle il qualifiait Samuel Paty de "voyou" et estimait alors qu'il n'avait pas sa place au sein de l'Education nationale.
Le professeur avait donc porté plainte. Il venait d'arriver à Conflans , parce que sa femme avait été mutée pour des raisons professionnelles.