
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faiblit donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
"Tout le monde me regarde. À travers mon innocence, je pense qu'ils me charment. Ma maîtresse d'école m'a dit que j'étais chez moi. Mais mon papa pourtant lui se méfie d'elle. La France est belle, mais elle me regarde de haut comme la tour Eiffel. Mes parents ne m'ont pas mis au monde pour toucher des aides". Les paroles sont signées du rappeur Black qui a riposté deux mois après la polémique sur sa possible présence au centenaire de la bataille de Verdun.
"J'ai vu que Marion m'a tweeté, de quoi elle se mêle. Je sais qu'elle m'aime, je suis Français", poursuit le rappeur dans une vidéo partagée plus de 3 000 fois sur Facebook depuis dimanche.
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"Crachat contre un monument aux morts"
L’histoire remonte à mai dernier. Le rappeur Black M, membre de Sexion d’Assaut, devait chanter à Verdun à l’occasion du centenaire de la bataille historique de la Première Guerre mondiale. Sauf que le Front national, et plus particulièrement Marion Maréchal-Le Pen, s’était opposé à la venue de l’artiste en raison des paroles haineuses de son groupe de rap.
Le vice-président du parti, Florian Philippot, avait même lâché sur France 2 que la présence de Black M représentait un "crachat contre un monument aux morts" car "(il) pense aux centaines de milliers de nos soldats héroïques, les poilus, qui sont tombés pour la France (…), et on va leur imposer ce concert ignoble". Son concert avait par la suite été annulé devant la polémique grandissante.
Pour se défendre, Black M avait insisté sur le fait qu’il était né en France et que son grand-père avait combattu en 1914-1918 au sein des tirailleurs sénégalais.