![Jean-Marie Le Pen : la violente altercation de sa fille avec un prêtre](/files/styles/pano_m/public/images/article/0/0/7/2976700/vignette-focus.jpg?itok=bAJ7EC5Y)
En novembre 2024, alors que Jean-Marie Le Pen était hospitalisé à Saint-Cloud, une de ses filles a eu une violente altercation avec un prêtre venu rendre visite au Menhir une dernière fois. Voici les raisons de...
La décision vient d’être prononcée : la marque Duralex, ancien pilier du savoir-faire et de la verrerie française, a été placée en redressement judiciaire. C’est ce qu’a décidé, le mercredi 24 avril, le tribunal de commerce d’Orléans suite à la crise subie de plein fouet par la marque, liée notamment à la crise énergétique. Après une période d’observation de six mois, l’audience a finalement abouti à ce choix difficile alors qu’une nouvelle date d’audience a été fixée au 5 juin prochain. Retour sur l’histoire des verres Duralex, devenus incontournables.
Sur les tables de cantine, les verres Duralex ont contribué à créer, pour de nombreux écoliers, de forts souvenirs d’enfance. Les ateliers Duralex ont été créés en 1927 à La Chapelle-Saint-Mesmin, près d’Orléans. D’abord connus pour leur production de bonbonnes et de bocaux, c’est en 1934 que l’industriel invente le verre trempé, imaginé pour améliorer ses propriétés mécaniques.
Plus solide et résistant qu’un verre ordinaire, le verre trempé est fabriqué par un processus de chauffage extrême et de refroidissement rapide : il est, dès lors, 4 à 5 fois plus résistant que le verre classique. Il faut toutefois attendre la fin de la guerre pour que naisse la marque Duralex avant de voir apparaître le gobelet Gigogne en 1946, qui deviendra culte dans les cantines françaises. Plébiscité pour sa fiabilité, il place les têtes blondes à l’abri des blessures en cas de bris.
Déposé le 6 juin 1945, le nom de la marque Duralex fait référence à son incroyable solidité et provient du latin “Dura lex, sed lex” (“la loi est dure mais c’est la loi”). Durant les années 70, le verre Duralex s’exporte et se vend dans près de 120 pays.
C’est en 2019 que Duralex obtient le prestigieux label Entreprise du Patrimoine Vivant. Créé en 2005, il atteste du savoir-faire artisanal et industriel de la marque française. Il est attribué durant cinq ans par le ministre de l’Economie à des entreprises “qui détiennent un patrimoine économique, composé en particulier d’un savoir-faire rare, renommé ou ancestral, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technicité et circonscrit à un territoire”.
Ces dernières années, l'entreprise Duralex a été obligée d’interrompre son activité durant plusieurs mois lors de la crise énergétique. Comme le rapporte Le Parisien, le tribunal administratif d’Orléans “l’avait condamnée à payer une dette contractée en 2020 par l’ancien exploitant, avant sa reprise en 2021, par la maison mère de Pyrex”.
Le montant de cette dette pourrait atteindre 1,3 million d’euros, ce qui représente “un fardeau financier significatif”, susceptible de “compromettre sérieusement la santé financière de New Duralex International et sa capacité à maintenir ses activités de manière durable”. Actuellement, l’objectif est de trouver un repreneur pour NDI et ainsi sauvegarder l’entreprise “qui emploie 230 personnes dans son usine historique de la Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret)”.
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