Crise énergétique : 7 changements qui pourraient nous attendre cet hiver
Les temps sont durs, et la crise énergétique qui sévit en Europe risque de bouleverser notre quotidien cet hiver. Les autorités s’y préparent déjà, et le gouvernement a annoncé quelques mesures. De leur côté, les entreprises tentent de s’adapter en appliquant de nouvelles règles en matière de sobriété énergétique. Dans notre diaporama, découvrez les 7 changements qui pourraient bien nous attendre dans quelques semaines…

“En un an, les prix du gaz ont été multipliés sur le marché par 5 ou 6 et ceux de l’électricité ont atteint des niveaux jamais connus” : a affirmé le président Emmanuel Macron, mardi 6 septembre, à l’issue d’une réunion avec le chancelier allemand Olaf Scholz. Depuis plusieurs semaines, les dirigeants européens sont sur le qui-vive pour préparer un hiver sans gaz russe.

La semaine passée, le chef de l'exécutif a même sommé son gouvernement de préparer un “scénario du pire”, celui d’un hiver froid, en proie aux coupures

Pour l’heure, la France serait déjà passée de “50% à 9% de gaz russe”. L’une des priorités du gouvernement : organiser la production hexagonale, pour réduire encore plus cette dépendance. Avec, toutefois, à cœur de maîtriser les prix pour éviter que les factures des particuliers ne grimpent encore davantage. 

Sobriété énergétique, mode d’emploi

Dans un tel climat, les entreprises comme les politiques n’ont dès lors qu’un mot à la bouche :  “sobriété” énergétique. Concrètement, il va falloir économiser de l’énergie, par tous les moyens, et les ménages devront mettre la main à la patte.

Emmanuel Macron a ainsi ajouté qu’avec une telle stratégie, la France pourrait économiser 10% de sa consommation en énergie.

Vidéo du jour

Arguant que “la meilleure énergie est celle qu’on ne consomme pas”, le chef de l’Etat a enjoint les Français à ne pas régler le chauffage au-delà de 19°c cet hiver…

En 1973, face à une crise énergétique inédite, le gouvernement avait décidé d’imposer une restriction semblable aux ménages de l’Hexagone.

Pourrait-il en être autant dans quelques semaines ? Rien n’est exclu. Fermeture de certains lieux, blocage des températures… Dans notre diaporama, découvrez les 7 conséquences que pourrait bien avoir cette crise d’une toute nouvelle ampleur cet hiver dans notre pays. 

Pas de ski cet hiver ?

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Pas de ski cet hiver ?

La saison de sports d’hiver est-elle menacée par la crise de l’énergie ? Face à la hausse des prix, certains saisonniers s’inquiètent déjà. “Nous ne serons pas en capacité d'ouvrir la station car on ne pourra pas la payer” a ainsi déclaré  Sébastien Giraud, directeur général de la régie des remontées mécaniques de Villard-de-Lans, en Isère, au micro de France 3

Des supermarchés qui ferment plus tôt

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Des supermarchés qui ferment plus tôt

Réduction des heures d’ouverture, extinction des enseignes lumineuses, baisse du chauffage à 17°C ou de la climatisation dans les rayons… En juillet, plusieurs chaînes de supermarchés hexagonales ont adopté un plan de sobriété énergétique, qui devrait être déployé dès les premiers jours de l’automne. 

Le chauffage limité ?

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Le chauffage limité ?

Le gouvernement pourrait-il imposer aux Français de limiter leur chauffage à 19°C, voire moins, cet hiver ?

La situation n’est pas inédite. En 1974, face à la crise induite par le choc pétrolier de 1972, l'exécutif avait adopté une série de mesures visant à réduire la consommation énergétique des particuliers.

“Une température maximale abaissée à "16 °C lorsque la durée d’inoccupation est égale ou supérieure à vingt-quatre heures et inférieure à quarante-huit heures ; 8 °C lorsque la durée d’inoccupation est égale ou supérieure à quarante-huit heures", peut on notamment lire dans le décret 71-1025 du 4 décembre 1974.

La température de l’eau chaude plafonnée ?

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La température de l’eau chaude plafonnée ?

Dans la même veine, et puisque que l’eau chaude représente 11 % de la consommation de gaz d'un foyer, le Médiateur national de l’énergie conseille aux ménages de régler la température entre 55°C et 60°C. Un conseil bientôt imposé ?

Les piscines publiques fermées

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Les piscines publiques fermées

Depuis lundi 5 septembre, la trentaine de piscines gérées par l’entreprise Vert Marine ont été contraintes de fermer leurs portes dans l’Hexagone. Face à la hausse des coûts de l’énergie, la société affirme qu’elle ne peut plus maintenir à flot l’ensemble de ces 90 établissements.

D’autres piscines pourraient lui emboîter le pas. Quant à l’ouverture des patinoires cet hiver, il y a peu d’espoir… 

De nouvelles hausses de prix

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De nouvelles hausses de prix

Si l’inflation a connu une légère baisse en août, le portefeuille des Français n’est pour autant pas au bout de ses peines. La crise énergétique ne présage en effet rien de bon côté prix à la consommation. 

Sur France Bleu, l’entreprise de desserts fruités Charles et Alice s’inquiète par exemple de voir les prix de ses fournisseurs multipliés par 10 en 2023. Une hausse qui se répercutera forcément sur le coût des produits en rayon. 

Des coupures à répétition ?

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Des coupures à répétition ?

“En dernier ressort”, a affirmé Emmanuel Macron mardi 6 septembre. Si la stratégie de sobriété ne fonctionne pas, il n’aura plus rien à faire, et la France devra subir des coupures de gaz et d’électricité dont on ignore encore l’ampleur. 

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