Dengue et chikungunya : les 11 départements en vigilance pourpre

Face à l’évolution des cas de moustiques-tigres en France, la vigilance doit rester de mise. Les moustiques-tigres, autrement appelés Aedes, sont implantés et actifs dans 79 départements, en comptant les Outre-mer. Ce qui représente 78% du territoire. 

Certains départements restent “faiblement colonisés” dont La Seine Maritime, L’Oise et La Moselle. Une situation qui peut rapidement évoluer et s’étendre. 

Moustiques-tigres : comment les reconnaître ? 

Le moustique-tigre est très dangereux car il est capable de transmettre à l’homme le virus de la dengue, du chikungunya et Zika. Plus petit qu’une pièce d’un centime, il se développe très vite. Il est assez lent et se reconnaît facilement grâce à ses rayures blanches sur son abdomen et ses pattes noires, ce qui lui vaut son surnom de moustique-tigres. 

Originaire d’Asie, il est doté d’une adaptabilité hors du commun, ce qui lui a permis de coloniser 60 pays dans le monde et faire partie des 10 espèces les plus invasives. 

11 départements en vigilance pourpre 

Certains départements sont placés en vigilance pourpre avec un passage au stade 4 des phénomènes épidémiques. “Cette couleur est réservée pour les départements où un ou plusieurs cas de maladies « autochtones » (dengue, chikungunya ou Zika) ont été recensés en 2023, précise Crew-Up, au sein de son communiqué Vigilance Moustiques.

Plusieurs stades ont été définis dans le cadre du plan anti-dissémination des arboviroses : 

• “Niveau albopictus 2 : Aedes albopictus implantés et actifs et présence d’un cas humain autochtone confirmé de transmission vectorielle de chikungunya ou dengue 
• Niveau albopictus 3 : Aedes albopictus implantés et actifs et présence d’un foyer de cas humains autochtones (Définition de foyer : au moins 2 cas groupés dans le temps et l’espace)
• Niveau albopictus 4 : Aedes albopictus implantés et actifs et présence de plusieurs foyers de cas humains autochtones (foyers distincts sans lien épidémiologique ni géographique entre eux) 
• Niveau albopictus 5 : Aedes albopictus implantés et actifs et épidémie 
• Niveau albopictus 5 a : répartition diffuse de cas humains autochtones sans foyers individualisés 
• Niveau albopictus 5 b : épidémie sur une zone élargie avec un taux d’attaque élevé qui dépasse les capacités de surveillance épidémiologique et entomologique mises en place pour les niveaux antérieurs et nécessite une adaptation des modalités de surveillance et d’action” 

Au sein de notre diaporama, découvrez les départements et les villes placés en vigilance pourpre.