D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Le compte à rebours est lancé. La première phase d’allègement du confinement a officiellement commencé samedi 28 novembre en France, mais les restrictions ne sont pas encore levées. Si les commerces dits non-essentiels ont rouvert et que les cultes sont de nouveau autorisés, les Français n’ont toujours pas le droit de se déplacer librement et sans attestation de sortie. Il faudra attendre jusqu’au 15 décembre pour voir disparaître ce précieux sésame, qui sera alors remplacé par un couvre-feu.
Vacances de Noël : liberté de circulation dès le 15 décembre
Dès le mardi 15 décembre, les Français pourront donc se déplacer librement dans la journée, sans limitation de temps ou de kilomètres et pourront rejoindre leurs proches chez eux. À partir de 21 heures et jusqu’à 7 heures du matin, ils devront impérativement rester chez eux, sous peine d’une amende. Seules quelques sorties essentielles seront autorisées lors de ce créneau horaire, pour travailler ou pour venir en aide à un proche.
Lors de sa dernière allocution le 24 novembre, Emmanuel Macron a confirmé que les rassemblements pourront bien avoir lieu pour Noël sur l’ensemble du territoire et que les Français pourront donc se déplacer pour retrouver leurs proches. Une information réaffirmée par Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué aux Transports, lors d’une interview à LCI : "À partir du 15 décembre, le principe c’est qu’on retrouve la liberté de circulation (…) Vous aurez 100% des trains qui seront disponible et les billets seront échangeables et remboursables jusqu’au jour du départ. Il n’y a aucun problème à réserver".
Une bonne nouvelle pour tous ceux qui souhaitent partir en vacances pendant les congés de Noël. Attention, tout ne sera pas autorisé vient d’annoncer Emmanuel Macron, qui menace certains Français de "mesures restrictives et dissuasives".
Vacances de Noël : les nouvelles restrictions
Partir en vacances oui, skier non. Si le gouvernement accorde de nouveau quelques libertés aux Français pour leurs congés de Noël, pas question d’aller les passer sur les pistes, puisque les remontées mécaniques seront fermées. Si cette décision a provoqué la colère de nombreux professionnels des sports d’hiver, elle a aussi donné des idées à certains, qui prévoyaient déjà d’aller skier dans un pays frontalier, comme la Suisse.
Lors d’une conférence de presse donnée avec le Premier ministre belge Alexander de Croo, Emmanuel Macron s’est montré très ferme. "S’il y a des pays hors Union européenne qui maintiennent leurs stations ouvertes, alors nous aurons des mesures de contrôle pour dissuader nos concitoyens d’aller dans des zones où on considère qu’il y a des risques d’infection et pour ne pas créer une situation de déséquilibre avec des stations en France, en Italie ou en Allemagne, qui seraient amenées à fermer quand d’autres ouvriraient".
Le chef de l’Etat a ensuite évoqué "des mesures restrictives et dissuasives", qui "seront affinées dans les prochains jours avec le gouvernement et en fonction aussi de cette close de revoyure que nous avons prévu vers le 11 décembre avec le Premier ministre". Quelles sont ces nouvelles règles ? Quand les stations de ski françaises pourront-elles de nouveau accueillir du public ?
Vacances de Noël : quand les stations de ski vont-elles rouvrir ?
Selon les informations de LCI, Emmanuel Macron et Jean Castex songeraient à imposer une septaine aux Français qui reviendraient d’une station de ski étrangère. S’adressant aux professionnels français des sports d’hiver, Emmanuel Macron a affirmé comprendre "l’angoisse (…) des élus de montagnes et des professionnels" et a assuré tout faire pour "pouvoir recommencer eu plus tôt possible en janvier" les activités de montagne. Il a néanmoins rappelé que les stations de ski sont "des lieux de brassage" où "il fait nuit à partir de 17 heures" et "où on se retrouve dans des lieux qu’on a loués à plusieurs". "On sait que c’est comme cela qu’on s’infecte et donc on cherche plutôt à l’éviter", a-t-il conclu.