D'ici 2100, la température moyenne dans le nord de la France sera comparable à celle de la région de Montpellier actuellement. La faute au réchauffement climatique.
Un objectif qui se rapproche de plus en plus. S'il a décidé de débuter le déconfinement du pays, le gouvernement n'entend pas le faire n'importe comment et a choisi de prendre son temps. La première période décidée par Emmanuel Macron et Jean Castex s'étend jusqu'au 15 décembre, date à laquelle la deuxième partie de leur plan devrait être décrétée avec un remplacement des restrictions actuelles par un couvre-feu. Le chef de l'Etat a donné un objectif aux Français : que le nombre quotidien de nouveaux cas passe en dessous des 5 000.
Coronavirus : le taux d'incidence continue de baisser
À en croire les projections du site CovidTracker, mis en ligne par la data scientist Guillaume Rozier, le cap fixé par le gouvernement est atteignable d'ici le milieu du mois de décembre. Le coronavirus marque en effet le pas dans l'ensemble du territoire et les indicateurs sont en baisse. Le nombre de nouvelles admissions à l'hôpital chute progressivement, tout comme celui des malades hospitalisés en réanimation. Le taux d'incidence a lui aussi chuté par rapport au mois dernier, puisque la moyenne est désormais de 97,5 pour l'ensemble de l'Hexagone. Quelques départements sont en dessous de ce seuil, mais certains sont encore bien au-dessus et sont toujours surveillés par les autorités sanitaires.
Huit départements de France métropolitaine s'en sortent particulièrement bien puiqu'ils sont désormais en dessous du seuil d'alerte, fixé à un taux d'incidence de 50 pour 100 000 habitants. Un seul d'entre eux se rapproche du seuil de vigilance, fixé à 10 pour 100 000 habitants : le Finistère. Pour d'autres, la situation continue de s'améliorer mais un long chemin reste à faire puisqu'ils sont toujours au-dessus du seuil d'alerte renforcée. Découvrez dans le diaporama ci-dessus les 14 départements dont le taux d'incidence est toujours au dessus de 150 pour 100 000 habitants.