Vacances : ces 7 destinations les plus ciblées par les arnaques à la location

Publié par Anouk Dufresne le 4/07/2025
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Le schéma le plus classique repose sur la publication d’une (fausse) annonce séduisante.

Chaque été, des milliers de vacanciers planifient leurs escapades avec enthousiasme. Mais derrière certaines annonces de location se cachent des escroqueries particulièrement sophistiquées. Les fraudes aux locations saisonnières se sont diversifiées, frappant aussi bien les propriétaires que les locataires, et exposent les consommateurs à des pertes financières parfois importantes.

Le schéma le plus classique repose sur la publication d’une annonce séduisante. Le fraudeur se fait passer pour un propriétaire, proposant un logement attrayant à un prix inférieur au marché, parfois jusqu’à 10 à 15% moins cher. L’offre, tentante, attire un large public. Utilisant des images volées, des descriptions soignées, le malfaiteur demande rapidement un acompte. Une fois l’argent versé, il disparaît sans laisser de trace.

Dans d’autres cas, le faux propriétaire détourne les paiements : il incite le locataire à régler par virement bancaire ou services anonymes tels que Western Union ou MoneyGram, rendant toute traçabilité quasi impossible. Ces méthodes sont fréquentes, notamment lorsque le fraudeur prétend résider à l’étranger et évoque des frais ou des raisons personnelles pour justifier son refus d’utiliser les plateformes officielles.

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Des techniques poussées

Les escrocs ont également inventé une autre tactique. Ils se font passer pour des locataires, envoyant un chèque excédentaire à un propriétaire. Ils réclament ensuite un remboursement de la différence, avant que la banque n’identifie un chèque frauduleux. Ce type d’arnaque, plus subtil, cible directement les bailleurs, mais le résultat est tout aussi dévastateur.

En parallèle, la contrefaçon d’annonces authentiques sur des plateformes gratuites ou mal sécurisées vient compléter ce tableau. Les images et textes sont copiés depuis des sites officiels, puis repostés avec des comptes fictifs. Résultat : non seulement des locataires dupés, mais aussi des propriétaires dont la réputation est ternie ou ceux qui voient leurs biens loués à leur insu sur d’autres plateformes.

Face à cette recrudescence des fraudes, les consommateurs doivent rester vigilants. Il est essentiel de vérifier l’adresse du bien sur Google Maps ou Street View, d’effectuer une recherche inversée sur les images pour s’assurer qu’elles ne proviennent pas d’autres sites et de confronter les tarifs à ceux pratiqués habituellement. Contact direct et réel avec le propriétaire ou l’agence, possibilité de visite réelle ou via visioconférence sont autant de gestes simples permettant de détecter les incohérences. Par ailleurs, limiter l’acompte à environ 25% du montant total est une précaution utile : demander une somme plus importante ou le paiement intégral à l’avance doit être considéré comme suspect.

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Préjudices financiers

Il faut aussi privilégier les plateformes fiables qui proposent des systèmes de paiement internes et garantissent souvent un remboursement en cas de litige. Utiliser des systèmes de paiement externes, c’est renoncer à toute protection.

Malgré tout, lorsque la fraude est réalisée avec art, même les profils bien établis peuvent tromper. Des locataires crédules ont ainsi versé des acomptes, alors que l’annonce semblait authentique, émanant d’une agence locale avec contrat, numéro Siret et coordonnées officielles. Sur place, surprise : l’agence n’existait pas .

Les conséquences sont graves : préjudice financier (comptes débiteurs, acomptes non remboursés), stress et perturbations de vacances souvent regrettables. Face à ces risques, la lutte doit être collective. Les plateformes performantes s’appuient sur des algorithmes et des équipes dédiées pour détecter les fraudes, mais celles qui ne facturent pas de service ont moins de mesures de contrôle. Les victimes, elles, doivent porter plainte, chez le procureur ou via des services comme PHAROS, et signaler les arnaques dès qu’elles sont identifiées.

Alors que la saison touristique bat son plein, la prudence est de mise. Dans notre diaporama, découvrez les deux destinations françaises et les cinq destinations mondiales les plus sujettes aux arnaques comme le révèlent nos confrères de France 2.

Ajaccio

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En France, la Corse n'est pas épargnée par les arnaques à la location saisonnière. 

Pointe-à-Pitre

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Et la Guadeloupe n'est pas en reste puisque les arnaques y sont également courantes. 

Dubaï

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A la cinquième place du classement au niveau mondial on retrouve la ville de Dubaï. 

Porto

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Le Portugal se place à la quatrième place avec la ville de Porto.

Lisbone

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Mais le pays est également sur la troisième marche du podium avec sa capitale, Lisbonne. 

Marrakech

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Marrakech est en deuxième position des villes les plus soumises aux arnaques à la location saisonnière. 

Bangkok

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Et enfin, la capitale thaïlandaise est la ville la plus soumise aux escroqueries en matière de locations de vacances. 

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