La fin des bonnes nouvelles ? Après plusieurs semaines consécutives d'amélioration, la situation sanitaire pourrait connaître un tournant fin juillet et pas pour le meilleur. En cause, le variant Delta, qui continue sa progression en France puisqu'il représente actuellement 30% des contaminations dans l'Hexagone. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a tiré la sonnette d'alarme ce lundi 5 juillet, expliquant qu'"il y a des motifs d'inquiétude". 

Covid-19 : l'épidémie "gagne du terrain"

Invité sur France Inter, le porte-parole du gouvernement a rappelé que "depuis plusieurs semaines, la situation s'est très nettement améliorée dans notre pays, grâce aux efforts des Français, au déploiement de la vaccination". "Mais ce que l'on constate, a-t-il ajouté, c'est que depuis un peu moins d'une semaine, la tendance semble s'être inversée et que l'épidémie regagne du terrain". Les nouvelles contaminations sont en effet en hausse dans certains départements, même si elles partent d'un niveau plus bas que celui des derniers mois. 

Gabriel Attal a également rappelé auprès de la radio qu'au Royaume-Uni, "on a observé une explosion qui s'est faite très rapidement après des premiers signes avant-coureurs et on peut considérer que ces signes on les voit aujourd'hui dans notre pays". Comme chez nos voisins outre-Manche, le variant Delta "gagne du terrain très rapidement" dans l'Hexagone, puisqu'il "double chaque semaine". 

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Avant le porte-parole du gouvernement, c'est le ministre de la Santé Olivier Véran qui a donné l'alerte dimanche 4 juillet, dans une série de messages postés sur Twitter. Evoquant lui aussi le variant Delta, il s'est inquiété d'un retournement de situation et a évoqué l'arrivée d'une nouvelle vague très bientôt, bien plus tôt que ce qu'ont imaginé certains experts. Explications.